Les cheptels caprin et porcin français en croissance
Après une très grave crise de surproduction de lait en 2010, suivie de plusieurs années de baisse du cheptel, la filière caprine française semble repartie pour une phase de croissance. En novembre 2018, le cheptel «poursuit la progression amorcée en 2016», constate le ministère de l'Agriculture dans une note de conjoncture parue le 22 mars. Après être passé d'environ 1,36 million de têtes en 2011, à environ 1,2 million en 2016, il atteint désormais 1,252 million en 2018. Sur la période 2011-2018, le cheptel caprin français, en recul de 9 %, a perdu sa troisième place européenne, au profit de la Roumanie, en très forte progression sur la période (+ 31 %, à 1,6 M têtes), derrière l'Espagne (+ 3 %, à 2,7 M) et la Grèce (- 13 %, à 3,7M).
Le cheptel porcin français repart également à la hausse
Tout comme en filière caprine, le cheptel porcin a confirmé sur l'année 2018 un retour vers la croissance, qui avait déjà débuté en 2017. Le changement de tendance est encore plus notable qu'en filière caprine, puisque le cheptel porcin français était en déclin depuis 2000. Ainsi, en novembre 2018, on comptait 13,7 millions de porcins en France, en hausse pour l’ensemble des catégories d'animaux (+ 2,7 %), à l’exception des verrats, note le ministère de l'Agriculture dans une note de conjoncture parue le 22 mars. Les effectifs de truies progressent de 2,5 % par rapport à 2017. La France détient le 3e cheptel porcin en Europe, derrière l'Espagne et l'Allemagne, et le 4e pour les truies (derrière les mêmes pays, et le Danemark, 3e).