Faune sauvage
Les ONG veulent en finir avec la liste des espèces animales nuisibles
Selon plusieurs associations dont l'Aspas et la LPO qui jugent que la biodiversité est « en pleine crise d'effondrement », la régulation d'espèces susceptibles d'occasionner des dégâts doit être abandonné.
Selon plusieurs associations dont l'Aspas et la LPO qui jugent que la biodiversité est « en pleine crise d'effondrement », la régulation d'espèces susceptibles d'occasionner des dégâts doit être abandonné.
Alors que le gouvernement s’apprête à renouveler la liste « des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts », des associations de protection de l’environnement dont la LPO et l’Aspas demandent « l’abandon définitif du piégeage et la réhabilitation des animaux considérés à tort comme nuisibles ».
Selon un sondage commandé à l’Ifop pour l’occasion par les ONG, « 65 % des Français adultes interrogés n’approuvent pas le classement Esod des animaux sauvages du groupe 2 », groupe dans lequel figurent le renard, la fouine, la belette, le corbeau freux, la corneille noire, ou encore l’étourneau sansonnet.
Plus de la moitié des personnes interrogées partageraient par ailleurs les critiques des ONG sur la méthode de classification « basée sur des déclarations de dégâts récoltées pour la plupart par les fédérations de chasse sans aucune vérification objective ». « Nous demandons au gouvernement de revoir en profondeur la manière de considérer la faune sauvage en France et de retirer son nouveau projet d’arrêté », exigent les ONG. Le cas échéant, préviennent-elles, et comme pour le précédent arrêté de 2019, « nous n’hésiterons pas à saisir le Conseil d’État pour défendre les intérêts des animaux injustement persécutés en France ».