Les préoccupations environnementales reviennent au premier plan
25 % des Français citent la dégradation de l'environnement comme l'une de leur deux préoccupations majeures. Cette barre des 25 % avait déjà était atteinte en 2008, mais elle avait ensuite chuté avec un plus bas à 14 % en 2012 suite à la crise économique. C'est l'un des chiffres qui est ressorti lors de l'Agri'débat sur les réalités contrastées de la consommation de viande le 25 février au Salon International de l'agriculture. «Les gens qui se préoccupent le plus de l'environnement sont les plus diplômés, indique Pascale Hébel, directrice du pôle consommation au Crédoc. Ce sont eux qui prennent la parole dans les médias et qui font le plus bouger les choses». Pour elle, cette tendance, associée à la prise de conscience du lien entre alimentation et santé sont les deux principales raisons qui expliquent la baisse de consommation de viande. Sur l'aspect santé, la perception des risques liés à l'alimentation est en constante augmentation, passant de 55 % à 74 % entre 1995 et 2018.