Les retraites agricoles les plus faibles revalorisées dès novembre
Bonne nouvelle, la garantie de retraite minimale à 85 % du Smic pour les anciens chefs d'exploitation agricole entrera en vigueur pour les pensions de novembre 2021, soit deux mois plus tôt que prévu.
Bonne nouvelle, la garantie de retraite minimale à 85 % du Smic pour les anciens chefs d'exploitation agricole entrera en vigueur pour les pensions de novembre 2021, soit deux mois plus tôt que prévu.
Le Premier ministre l’a annoncé le 23 avril dernier, la garantie de retraite minimale à 85 % du Smic pour les anciens chefs d'exploitation agricole entrera en vigueur pour les pensions de novembre 2021, soit deux mois plus tôt que ce que prévoyait la loi du 3 juillet 2020. 227 000 chefs d'exploitation agricole bénéficieront de cette revalorisation, avec une garantie de retraite minimale portée à 1 035 € par mois, pour un coût évalué à 283 M€ en 2022. En moyenne, cela représente 105 € de retraite de plus chaque mois pour ces bénéficiaires de petites retraites.
Dans un communiqué, le Gouvernement se félicite également de l'adoption à l'unanimité, ce jeudi 17 juin, en première lecture à l'Assemblée nationale, de la proposition de loi visant à assurer la revalorisation des pensions de retraites agricoles les plus faibles. «Les débats d'aujourd'hui s'inscrivent dans le cadre des travaux conduits depuis le début du quinquennat par le Gouvernement et la majorité en faveur des petites retraites agricoles et de l'amélioration de la situation particulière des anciens conjoints collaborateurs agricoles, à 75 % des femmes», est-il indiqué.
100 € de plus par mois en moyenne
En cas d'adoption définitive de cette proposition de loi, 210 000 personnes bénéficieraient de cet alignement du minimum de retraite de base des conjoints-collaborateurs sur celui des chefs d’exploitation. Pour les femmes qui ont travaillé toute leur vie avec leur conjoint, cela représenterait une revalorisation de leur pension de retraite de près de 100 € par mois en moyenne. «La proposition de loi telle qu'adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture permettrait également de renforcer l'information relative à l'allocation de solidarité aux personnes âgées, afin d'en limiter le non-recours particulièrement élevé dans le monde agricole.» Il appartient désormais au Sénat de poursuivre les travaux parlementaires sur ce texte.