L’herbe souffre du manque de précipitations
Avec le beau temps, s’accompagne la reprise des mesures Herbophyle. L’étude de la somme des températures montre que la saison n’est pas aussi précoce qu’elle en a l’air.
Avec le beau temps, s’accompagne la reprise des mesures Herbophyle. L’étude de la somme des températures montre que la saison n’est pas aussi précoce qu’elle en a l’air.
Cette année encore, plus de trente sites d’observations et de mesures, en élevages biologiques et conventionnels seront suivis, en essayant de couvrir l’ensemble du territoire où l’herbe est présente. Au fil de la pousse de l’herbe, nous vous donnons rendez-vous chaque semaine pour l’analyse de la pousse et quelques conseils techniques.
Cet hiver, très contrasté entre belles périodes et refroidissements, conduit à un décalage de 20°C jour de moins par rapport à l’année dernière, soit trois semaines. Actuellement, un retard de 43 mm en moyenne de précipitations se confirme, allant de 29 mm à Cambrai et de 63 mm à Abbeville. Les 200°C cumulés depuis le 1er janvier, ont été atteints entre le 1er et le 20 février. Dans les secteurs les plus précoces, les apports d’azote ont été réalisés. Pour les autres, c’est le moment, dans un respect de la portance des sols.
Pas de déprimage
Le moment du déprimage n’est pas encore arrivé car les animaux ne bénéficient pas encore de pousse durable. Pour lâcher les animaux à l’herbe, il faut un stock d’herbe sur pied accumulé depuis l’automne suffisant. Il s’agirait d’alimenter les animaux trois semaines à un tiers de ration en attendant la pousse de printemps.
Une série de six fiches est à disposition, sur le thème des plantes les plus résilientes à la sécheresse. Des indications techniques sont données sur la culture de la betterave fourragère, la luzerne, le sorgho mono coupe, le sorgho multi coupes, le maïs et le maïs lablab. Elles sont à découvrir sur les sites des chambres d’agriculture, d’Avenir conseil élevage ou Seenorest.