Loi Egalim : les syndicats unanimes sur le besoin de contrôles et de sanctions
Le Sénat a ouvert un cycle de tables rondes pour évaluer les effets de la loi Egalim, avec le 23 janvier, un débat avec les représentants des producteurs agricoles. Les quatre syndicats, malgré certaines divergences de vues sur le contenu de la loi, s’accordent sur le besoin de contrôle et de sanction en vue de la bonne application de la loi. Ils dénoncent tous des contournements de la part des distributeurs. Une assertion que confirme Michel Raison, rapporteur de la loi «sur l’encadrement de promotions et le seuil de revente à perte». «Les engagements de la grande distribution ne valent rien s’ils ne sont pas contrôlés par la loi », clame Patrick Bénézit, secrétaire général de la FNSEA, qui souhaite une application rapide de l’ordonnance relative au prix abusivement bas. «C’est bien beau de mettre un Code de la route, mais il n’y a pas de gendarmes», déplore Nicolas Girod, secrétaire national de la Confédération paysanne, qui demande un «arbitrage public». Une nouvelle rencontre entre sénateurs et syndicalistes agricoles est prévue à la fin du premier semestre 2019.