Agroalimentaire
McCain va investir 17 millions d'euros à Béthune
L'investissement a été annoncé ce mardi 24 août à l'occasion d'une visite de l'entreprise par la ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
L'investissement a été annoncé ce mardi 24 août à l'occasion d'une visite de l'entreprise par la ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
Dix-sept millions d’euros, c'est le montant que va investir le canadien McCain pour transformer et moderniser l’atelier de conditionnement de son usine de Béthune, dans le Pas-de-Calais. L’annonce a été faite ce mardi 24 août à l'occasion d'une visite de la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
Pour Erwin Pardon, PDG de McCain Europe Continentale, cet investissement devrait permettre d’accroître de 15% la capacité du site béthunois et lui permettre de mieux « coller » aux attentes de la grande distribution. Pour le bassin d’emploi de Béthune, confronté à la fermeture de l’usine Bridgestone, « il n’y aura pas de conséquence », a souligné Erwin Pardon, mais l’avenir du site qui emploie un peu plus de 200 salariés semble néanmoins conforté : « Nous allons plutôt augmenter la compétitivité de l’usine », a détaillé le responsable de l’entreprise au micro de France Bleu Nord.
La modernisation attendue des lignes de conditionnement va permettre à McCain Béthune « d’augmenter la vitesse de production, de diminuer les coûts », et « d’améliorer la sécurité au travail », a encore dit M. Pardon. Un trieur optique pourrait également être installé. Enfin, une ligne de conditionnement de flocons jusqu’alors exploitée dans une usine Lutosa devrait également être aménagée sur le site nordiste.
McCain compte trois usines en France - Béthune (Beaumarais), Harnes et Matougues – et entend bien y préserver son leadership. « Premier marché européen de Mc Cain, la France est aussi au centre de la stratégie de croissance et de développement industriel de notre entreprise », a ainsi souligné Erwin Pardon. Si l’industriel évoque volontiers les 125 millions d’euros qu’il a déjà investi au cours des cinq dernières années en France, il compte ne pas s’arrêter en chemin. En effet, a déclaré Erwin Pardon, cité par le journal Les Echos, cet investissement « est le premier d'une série qui sera déployée […] d'ici à 2026 », sans en dire plus sur le montant qui sera investi.
Quant au site de Béthune à proprement parler, toujours selon Les Échos, il vient de décrocher la certification Agriculture Biologique (AB), ce qui en fait la première usine du groupe en Europe à pouvoir transformer des pommes de terre bios. Encore un signal positif pour la pérennité de l’entreprise.