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Michel Collgros, diagnostiqué à temps

Installé à Forceville depuis cinquante ans, Michel Collgros a été touché par cette maladie, il y a un an.

Michel Collgros : «Tant que le système neurologique n’est pas atteint, vous pouvez vous en sortir.»
Michel Collgros : «Tant que le système neurologique n’est pas atteint, vous pouvez vous en sortir.»
© F. G.

 


En quatre-vingts ans, ce gars du Sud, fils de viticulteurs, qui a «épousé» la Picardie, ne savait pas ce que c’était qu’être malade. Chasseur, joueur de rugby et de volley, cet ancien attaché universitaire d’intendance a toujours vécu en milieu rural. Malade, lui, jamais. Mais, il y a un an, lorsqu’il part en randonnée en Andorre, avec des amis, il attrape a priori une bronchite carabinée, qui ne le quitte pas durant un mois.
N’arrivant pas à se remettre sur pied, il prend rendez-vous chez son fils médecin, Jérôme. Ce dernier met en évidence un problème immunitaire chez son père, présent sans doute depuis son enfance. Il l’incite à faire des tests sur la maladie de Lyme. Le diagnostic est sans équivoque : deux babésioses, une autre infection liée aux tiques, une anaplasmose et deux co-infections déclenchées par la maladie de Lyme. Autrement dit, des maladies croisées.

Une prise en charge immédiate
Aussitôt diagnostiqué, il est pris en charge dans la foulée. Trois antibiotiques ciblés lui sont administrés mais, quinze jours plus tard, il déclenche une réaction de Herx. «J’avais la sensation d’être encore plus malade qu’avant, avec des douleurs articulaires dans tout le corps, une fatigue permanente, voire un épuisement général», se souvient Michel. Suit alors un traitement de détoxification du corps. Un mois après, Michel retrouve sa forme.
S’il s’en est bien sorti, c’est parce que le diagnostic a été établi rapidement, et qu’il n’a pas connu l’errance médicale de Laurence. Puis, «tant que le système neurologique n’est pas atteint, vous pouvez vous en sortir», ajoute-t-il. Et de déplorer que «la France est à la traîne complète sur le sujet». Ayant eu l’opportunité d’avoir accès à une prise en charge à temps, il a décidé de s’engager plus avant, en mobilisant son association, le Comité d’information cantonal d’Acheux-en-Amiénois, qui organise, le 16 février, la première conférence-débat sur les maladies vectorielles à tiques. Si lui a eu la chance de s’en sortir sans casse, il n’y a pas de raison que tous ceux qui sont atteints par ces maladies n’en profitent pas.

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