Céréales
Noriap et Nestlé offrent une prime à l’agriculture régénératrice
L'officialisation d'un contrat portant sur une plus-value pour des céréales issues de parcelles conduites en agriculture régénératrice a eu lieu lors du Salon international de l'agriculture.
L'officialisation d'un contrat portant sur une plus-value pour des céréales issues de parcelles conduites en agriculture régénératrice a eu lieu lors du Salon international de l'agriculture.
La coopérative Noriap et le géant de l’agroalimentaire Nestlé ont signé le 4 mars « le premier contrat de blé en agriculture régénératrice » lié à une prime. Il s’agit de « rémunérer les efforts, la prise de risque de l’agriculteur », explique Philippe Florentin, d.g. adjoint du groupe nordiste, évoquant un supplément « à deux chiffres » pour chaque tonne livrée dès la récolte 2022.
Une soixantaine de céréaliers, représentant près de 4000 ha, sont initialement visés pour ce partenariat dans le cadre du collectif Sols vivants porté par la fondation Earthworm.
Le contrat sur cinq ans concerne l’usine de pet food Purina à Marconnelle (Pas-de-Calais), que Noriap approvisionne à hauteur d’environ 30 000 t, principalement de blé, également de maïs. Nestlé offre « une incitation graduelle » vers un changement des pratiques agricoles, précise Charles Leonardi, d.g. Supply chain.
L’agriculteur doit mesurer la santé des sols, liée à la matière organique, la vie dans le milieu, précise Bastien Sachet, directeur d’Earthworm. La performance des pratiques (couverture, réduction du travail du sol), la diversité des cultures déterminent aussi son classement, du niveau 1 au niveau 3, pour lui attribuer la prime.