Ovins : ne pas jouer aux apprentis sorciers avec la phytothérapie
«En matière de médecines complémentaires, il y a des choses possibles, mais aussi beaucoup de choses à ne pas faire !», assure Cécile Peudpièce, vétérinaire à la Chambre régionale des Pays de la Loire. Car les principes actifs contenus dans les plantes sont très nombreux : de l’ordre du millier dans une plante et de la centaine dans une huile essentielle. C’est un véritable cocktail !
Différentes parties de la plante sont utilisées : feuilles, tige, sommités fleuries, racine, tubercule, écorce. Les préparations se présentent sous différentes formes : des plantes fraîches ou simplement sèches, des plantes extraites par l’eau, par l’huile, l’alcool ou bien par distillation.
Complémentaire de la médecine plus classique
Il faut être vigilant sur la qualité des produits employés pour ne pas avoir de contaminants potentiellement dangereux. Les compositions sont souvent secrètes et l’éleveur doit se conformer aux recommandations du fabricant si elles sont assez précises. Avant de les utiliser, il faut se former et se faire accompagner, si possible par son vétérinaire car, «même si on a encore plus de questions que de réponses en la matière, c’est un nouveau champ qui s’ouvre et en cours d’évolution», ajoute la vétérinaire.
Celle-ci interviendra lors des rencontres du Ciirpo, le 20 septembre, à Saint-Priest-Ligoure (87). Vous pourrez lui poser toutes vos questions. L’entrée est gratuite. Merci de vous inscrire pour le repas.
Contact : Sandrine Fougère : 05 55 00 63 72 ou Laurence Sagot : laurence.sagot@idele.fr