Pas d’écotaxe pour l’année 2014
Le président de la Fnsea a rencontré le Premier ministre.
Xavier Beulin a rencontré les ministres de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et du Transport le 25 novembre sur le sujet de l’écotaxe puis le Premier ministre le lendemain à propos de la réforme fiscale. Résultat de ces discussions : une écotaxe qui ne verra pas le jour en 2014 et des États généraux qui se profilent pour le début de l’année prochaine.
«Concernant l’écotaxe, nous avons l’assurance qu’il ne se passera rien en 2014 et que nous rediscuterons sur le fond», a assuré Xavier Beulin le 26 novembre suite à son entretien avec Jean-Marc Ayrault. Le président de la Fnsea qualifie l’écotaxe dans sa configuration actuelle «d’usine à gaz». Dans ce cadre, il continue à demander une exonération pour la partie agricole et des aménagements pour la partie agroalimentaire. «Pour moi c’est un abandon dans sa forme actuelle», assure-t-il.
Autre sujet : l’accès au crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) des coopératives. A ce jour, elles sont toujours exclues du dispositif, c’est pourquoi Xavier Beulin s’est fait «le porte-parole des coopératives» pour demander que soit de nouveau examiné l’accès au CICE pour celles-ci. «Nous devons remettre cette problématique dans le paquet global de la fiscalité», insiste-t-il.
Etats généraux de l’agriculture pour début 2014
Les Etats généraux de l’agriculture demandés par Xavier Beulin seront l’occasion de « remettre en perspective des questions sociales, économiques et réglementaires pour justement redonner une lisibilité un peu globale à l’agriculture et à la filière. » Ces États généraux devraient se dérouler début 2014 et de nombreux ministres seraient concernés selon le président de la Fnsea. A savoir : la ministre des Affaires sociales, les ministre de la Consommation, de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire sous le contrôle de Bercy.
Xavier Beulin souhaite que «la production dans son ensemble (collecte, transformation, distribution) soit partie prenante. Pourraient également être associées les enseignes de la grande distribution et la restauration hors domicile «qui a un poids croissant dans notre pays et vit un peu à l’abri des grandes enseignes».