Pommes de terre : la Picardie a produit plus avec moins en 2020
D'après les chiffres de l'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) et de l'interprofessionnel (CNIPT), la production française de pommes de terre de conservation en 2020 est en légère hausse par rapport à l'an dernier ; avec toutefois des situations diverses.
D'après les chiffres de l'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) et de l'interprofessionnel (CNIPT), la production française de pommes de terre de conservation en 2020 est en légère hausse par rapport à l'an dernier ; avec toutefois des situations diverses.
Avec Rhône-Alpes et Alsace, l’ex-Picardie est l’un des trois bassins où la production de pommes de terre de consommation a perdu du terrain en 2020 par rapport à 2019. Ce qui explique cette situation ? Un effet « surfaces » en ce qui concerne le versant sud de la région Hauts-de-France. Pour les autres bassins, cela s’explique par une diminution du rendement à surfaces égales.
En Picardie, les surfaces récoltées en 2020 ont été de 40 800 hectares contre 40 980 hectares l’an dernier (-0,5%). Avec un rendement moyen de 43,5 tonnes par hectare, la production picarde s’élève toutefois en 2020 à 1 774 800 tonnes contre 1 766 000 tonnes en 2019 (+ 8 800 tonnes).
La production française s’élève quant à elle à 6 758 800 tonnes contre 6 535 900 tonnes en 2019, soit une augmentation du volume produit de 3,4% en un an. Avec 154 900 hectares, les surfaces ont augmenté de 1,4% en moyenne sur l’ensemble du territoire. Le rendement moyen brut s’élève quant à lui à 43,6 tonnes par hectare, ce qui est, selon l’UNPT et le CNIPT, « meilleur que l’an passé, et légèrement supérieur à la moyenne pluriannuelle ».
Les rendements les plus forts – supérieurs au rendement national moyen - se trouvent dans les départements de Champagne-Ardenne (52 t), du Centre-Val de Loire (48,1 t), d’Ile de France (48 t), et du Nord-Pas de Calais (44,5 t).
Derrière ces chiffres, rapportent les organisations professionnelles de la filière pommes de terre, il faut tenir compte d’une « forte hétérogénéité, selon les conditions météorologiques locales et la présence d’irrigation ».