Pour Gérard Larcher, « un territoire rural sans agriculture n'a pas de sens »
Le président du Sénat Gérard Larcher est en déplacement privé aujourd'hui dans le département de la Somme. Une visite pour soutenir la candidature de Laurent Somon dans la course aux élections sénatoriales, mais également un moment de rencontre avec des élus locaux.
A quelques jours des élections sénatoriales - elles ont lieu le dimanche 27 septembre - les différentes listes candidates fourbissent leurs armes dans le département de la Somme et affichent leurs soutiens. Pour Laurent Somon, l'actuel président du Conseil départemental, c'est un soutien de poids qui est attendu ce mercredi 16 septembre, puisque c'est le président du Sénat, Gérard Larcher qui vient lui témoigner une marque de sympathie.
Gérard Larcher est attendu dans le milieu de matinée dans la Somme pour participer à une réunion avec les grands électeurs de l'est du département à Chaulnes, puis à un déjeuner à Amiens avec les conseillers départementaux, régionaux, présidents des communautés de communes, parlementaires et responsables politiques de droite et du centre. En fin d'après-midi, une réunion avec les délégués de la ville d'Abbeville, dont Pascal Demarthe, son maire, est également prévue.
Avancer à partir d'exemples concrets
Fin de semaine dernière, le président du Sénat était déjà en Picardie, dans le département de l'Aisne. Venu soutenir les candidats Antoine Lefèvre et Pascale Gruny pour les élections sénatoriales, il s'est également rendu chez Philippe Meurs, agriculteur à Oulchy-le-Château. Une dizaine d'agriculteurs et responsables professionnels ont partagé leurs inquiétudes sur différents sujets : néonicotinoïdes, agribashing, irrigation, crise de la filière champagne, financement des chambres d'agriculture...
Gérard Larcher, qui s'est dit « proche de la ruralité », a assuré avoir compris les messages envoyés par les différents intervenants. Il a ainsi expliqué que l'arme de la souveraineté alimentaire est aussi une arme de la souveraineté globale. Par ailleurs, il estime que la PAC doit rester européenne et qu'elle ne doit pas être renationalisée. « Je crois que les agriculteurs peuvent nous apporter des propositions que je ferai remonter. C'est à partir d'exemples très concrets que l'on avancera » a-t'il conclu, insistant que le fait qu'« un territoire rural sans agriculture vivante, cela n'a pas de sens ».