Alimentation
Pourquoi et comment le haricot de Soissons s’invite dans les écoles
L’initiative de Grand Soissons Agglomération entend faire connaître et aimer le haricot de Soissons dès le plus jeune âge.
L’initiative de Grand Soissons Agglomération entend faire connaître et aimer le haricot de Soissons dès le plus jeune âge.
Depuis quelques semaines et jusqu’à la fin de l’année scolaire, les écoliers du territoire de Grand Soissons Agglomération, reçoivent un petit sachet de trois haricots de Soissons à planter chez eux, en pot ou dans leur jardin. Dans le Soissonnais et le Valois, ce ne sont pas moins de 79 écoles qui sont concernées par cette initiative. Cette opération a été rendue possible grâce à l'association des producteurs de haricots de Soissons qui ont offert les graines, et de l'Esat des berges de l'Aisne pour leur mise en sachet. Ces derniers ont été mis à la disposition des maires des communes.
L'opération se poursuit jusqu'à la fin de l’année scolaire, période propice selon le dicton « Qui sème ses haricots à la Saint-Didier (23 mai) en récoltera de pleins paniers ». Les enfants pourront récolter leur production à la fin du mois de septembre, au moment de la Fête du Haricot. Cette dernière aura lieu du 27 au 29 septembre 2024 avec au programme : dégustations, retour du concours d’écossage de haricots, concerts, représentations de théâtre, danse, déambulations, feux d’artifice et la traditionnelle parade.
Pour Alain Crémont, président de GrandSoissons Agglomération, maire de Soissons et président du PETR du Soissonnais et du Valois, « il n’y a pas d’âge pour promouvoir son territoire, et offrir aux enfants la possibilité de planter quelques haricots de Soissons est une façon ludique de les sensibiliser au patrimoine gastronomique de leur région et d’en être fier. Sans oublier de rappeler l’obtention de l’IGP pour notre haricot, une formidable consécration pour l’ensemble des acteurs qui ne ménagent pas leurs efforts pour développer sa production, mettre en valeur les saveurs de notre terroir et protéger le savoir-faire ancestral de nos producteurs locaux. Ils sont aujourd’hui plus d’une vingtaine à le cultiver ».