Politique
Réélu député du Loir-et-Cher, Marc Fesneau peut rester ministre de l'Agriculture
La règle imposée par le Chef de l'Etat selon laquelle tout membre du gouvernement participant aux élections législatives aurait l'obligation de démissionner en cas de défaite ce dimanche 19 juin ne s'appliquera pas au ministre de l'Agriculture.
La règle imposée par le Chef de l'Etat selon laquelle tout membre du gouvernement participant aux élections législatives aurait l'obligation de démissionner en cas de défaite ce dimanche 19 juin ne s'appliquera pas au ministre de l'Agriculture.
Nommé ministre de l'Agriculture du gouvernement d'Elisabeth Borne en mars dernier à l'occasion de la formation d'un nouveau gouvernement suite à la réélection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, Marc Fesneau peut espérer rester en fonction rue de Varennes.
Cela peut sembler paradoxal, mais sa victoire au second tour de l'élection législative dans la première circonscription du Loir-et-Cher avec 56,47% face au candidat de la Nupes, Reda Belkadi (43,53%), le conforte en effet dans sa fonction de ministre.
Comme en 2017, le président de la République avait annoncé durant la campagne pour les élections législatives qu’en cas de défaite, les candidats occupant une fonction de ministre échouant à la députation seraient contraints de démissionner du gouvernement. Cette règle a été rappelée par le ministre des comptes publics, Gabriel Attal, le dimanche 19 juin sur le plateau de TF1.
Dimanche 12 juin, lors du premier tour des législatives, M. Fesneau était arrivé en tête avec 31,97% des suffrages exprimés devant Reda Belkadi (24,31%) et le candidat du Rassemblement national, Michel Chassier (22,34%).
La situation pourrait en revanche être plus incertaine pour la ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin. Elle a en effet été battue dans la sixième circonscription de l'Essone en réalisant un score de 46,3% contre le candidat de la Nupes, Jérôme Guedj.