Réouverture du commerce horticole en vente directe ?
95 sénateurs, sur les 326 que compte la chambre haute, se sont joints au courrier envoyé le 28 avril par Joël Labbé (Morbihan) au Premier ministre pour lui demander d’autoriser à nouveau la vente directe dans les pépinières «dans les délais les plus brefs», avant la fin du confinement. «Malgré les efforts de certaines préfectures qui ont pris des mesures pour encadrer les possibilités offertes aux producteurs détaillants pour vendre, la situation reste très hétérogène sur les territoires», déplorent les sénateurs, reprenant les griefs de la FNPHP (horticulteurs et pépiniériste, FNSEA), exposés le 15 avril. Début avril, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher avait déclaré devant le Sénat que les plants potagers étaient considérés comme des produits de première nécessité, mais aucun texte réglementaire n'autorise les horticulteurs à accueillir des clients sur leurs exploitations. «Pourquoi serait-il est moins risqué de se rendre dans une jardinerie que sur l’exploitation d’un producteur, dans la mesure où celui-ci respecte un protocole de vigilance sanitaire ?» s’interrogent les sénateurs, évoquant l’autorisation accordée aux maraîchers, aux arboriculteurs ou aux éleveurs, pour commercialiser en vente directe leurs produits au titre de «biens de première nécessité».