Robots de désherbage : les nouveautés
Gain de temps, réduction des intrants, recherche de précision… Pour répondre aux attentes sociétales, les chercheurs redoublent d’ingéniosité dans la filière légumes. Les robots de désherbage, notamment, en sont la preuve. En voici deux exemples.
EcoRobotix : robot de précision
La société suisse EcoRobotix a développé un robot afin de compléter un désherbage en plein de cultures en ligne. Nommé EcoRobotix, il devrait être commercialisé cette année. Il est capable de différencier les plantes cultivées des adventices et de pulvériser sur ces dernières des microjets de 150 µl de désherbants grâce à deux têtes équipées de buses. Ses deux réservoirs de 20 l peuvent contenir chacun un produit qui ne rentre en contact qu’au niveau des buses. Ce robot est autonome grâce à son panneau photovoltaïque. Il est guidé à l’aide d’une cartographie de la parcelle sur laquelle sont indiqués un point de départ et un point d’arrivée. Sa limite de fonctionnement est l’état du sol : il a besoin d’un sol ressuyé.
Oz : robot autonome de désherbage
Naïo conçoit et commercialise des robots de désherbage mécanique principalement pour les cultures légumières. Ses robots assurent l’automatisation du désherbage mécanique, mais disposent également d’une certaine polyvalence dans l’assistance à la récolte et au transport de charge. Oz est un petit robot de désherbage pour du maraîchage sur 1 à 10 ha. Il assure un débit de chantier de 1 ha par jour pour le binage des lignes de culture. «Il travaille sur la fréquence de passage et moins sur la puissance. Ce qui nécessite de prendre plus en amont le désherbage au stade plantules des adventices», précise le constructeur. Naïo propose également Dino, un enjambeur de planche pour maraîchage de plein champ sur plusieurs dizaines d’hectares.