Pommes de terre
Roquette veut plus de pommes de terre pour ses nouveaux débouchés
Dernière usine de fabrication de fécule à base de pommes de terre depuis la fermeture de la féculerie d’Haussimont (51), l’usine de Vecquemont (80) cherche à séduire de nouveaux planteurs via la coopérative qui l’approvisionne pour satisfaire la demande de Roquette.
Dernière usine de fabrication de fécule à base de pommes de terre depuis la fermeture de la féculerie d’Haussimont (51), l’usine de Vecquemont (80) cherche à séduire de nouveaux planteurs via la coopérative qui l’approvisionne pour satisfaire la demande de Roquette.

Les producteurs de pommes de terre fécule adhérents de la coopérative féculière de Vecquemont (Somme) devraient toucher cette année un prix de base de 106 €/t à 17, auquel s’ajoutent «une prime de fidélité, un bonus pour la tare, une prime journalière pour les enlèvements tardifs, une prime de durabilité pour les agriculteurs certifiés et, enfin, une aide couplée de 86 €/ha», détaillait fin de semaine dernière le président de la Coopérative féculière de Vecquemont, Camille Deraeve, au moment où l’usine mettait un terme à une campagne débutée quelques mois plus tôt. Plutôt satisfaisant. En 2024, les 700 adhérents de la coopérative répartis entre les départements de la Somme, de l’Oise, de l’Aisne, de Seine-Maritime et du Pas-de-Calais ont récolté quelque 10 200 hectares, soit une surface moyenne de 14 hectares par exploitation.
Débouchés plus rémunérateurs