On sait mieux simuler l’impact d’une météo extrême sur l’agriculture
Un projet européen, intitulé Modextreme mené par l’Inra de 2013 à 2016, a permis d’améliorer les systèmes de modélisation des impacts climatiques extrêmes (vagues de chaleur et de froid, longues périodes de sécheresses, fortes gelées) sur les grandes cultures, arbres fruitiers et prairies, a indiqué l’Inra le 5 décembre. Les travaux des chercheurs ont notamment conduit à formaliser les impacts de ces phénomènes météorologiques sur le rendement agricole et à intégrer ces outils aux systèmes de prévision et d’alerte précoce de la Commission européenne. Ce projet «devra notamment permettre la mise en place au niveau local de plans d’adaptation pour une agriculture durable via l’élaboration et la diffusion d’outils de gestion des risques reliés à des systèmes d’alerte», a précisé l’Inra.