Semences : les trieurs à façon veulent négocier leur entrée au Gnis
Le Staff (trieurs à façon) a indiqué, le 20 juin, vouloir négocier son entrée au Gnis (interprofession des semences). «On souhaite ouvrir des négociations» avec le Gnis, a déclaré le président Sylvain Ducroquet, réclamant la désignation d’un médiateur au ministère de l’Agriculture. Pour adhérer à l’interprofession, le Staff veut notamment «avoir une discussion» sur le financement de la recherche variétale. Bien qu’il accepte la récente augmentation des royalties versées aux obtenteurs, le syndicat aimerait une cotisation pour les semences de ferme inférieure à celle des semences certifiées. D’autres sujets sont mis sur la table comme l’orientation de la recherche et la réglementation sur les hybrides. Le 10 janvier, le Gnis avait indiqué réfléchir à une modification de sa gouvernance pour éventuellement intégrer de nouveaux membres, dont le Staff. «Des contacts ont été pris» entre les deux organisations, mais «le chantier traîne un peu», d’après Sylvain Ducroquet. «Je ne suis pas sûr qu’on y aille», a-t-il souligné. Car, à ses yeux, le Gnis représente l’«ancien monde», «sans réelle concertation». Le Staff se voit lui dans le «nouveau monde», qui se veut «participatif», avec «différentes façons de produire».