Sodiaal envisage de fermer deux sites de production
La coopérative laitière Sodiaal a annoncé dans un communiqué du 1er février, un «projet d’adaptation de son parc industriel» et un plan d’investissement de 600 millions d’euros sur cinq ans.
La coopérative laitière Sodiaal a annoncé dans un communiqué du 1er février, un «projet d’adaptation de son parc industriel» et un plan d’investissement de 600 millions d’euros sur cinq ans.
L’ambition de Sodiaal qui a dévoilé il y a quelques jours un «projet d’adaptation de son parc industriel» ? «Accélérer sa transition vers les marchés laitiers valorisés tout en résorbant ses foyers de pertes», peut-on lire dans un communiqué du groupe coopératif daté du 1er février. Cette restructuration aurait toutefois pour «principale conséquence» la suppression de 316 postes de CDI et la fermeture de deux sites de production : la laiterie de Campbon (Loire-Atlantique) et le site Euroserum de Saint- Martin-Belle-Roche (Saône-et-Loire). Ces derniers sont spécialisés dans la production de lait UHT et d’ingrédients laitiers infantiles : Deux marchés qui souffrent d’une baisse continue des ventes et de surcapacités».
«Sodiaal prend l’engagement de proposer à chacun des collaborateurs concernés au moins un emploi en interne dans le groupe, et, le cas échéant, de les accompagner dans une recherche extérieure. Des aides à la mobilité géographique seront proposées chaque fois que nécessaire», assure la coopérative.
Transfert d’activités
L’activité de Campbon serait transférée vers les sites d’Awoingt (Nord) et de Vienne (Isère). Sodiaal envisage également l’arrêt de l’activité de séchage du site de Malestroit (Morbihan) et de «l’une des deux tours» de Bénestroff (Moselle), ainsi que «des activités à destination infantile» de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). En parallèle, un plan de 600 millions d’euros sur cinq ans est prévu pour investir sur les marchés «valorisés» : 450 millions d’euros seront orientés vers les produits de grande consommation (yaourts, beurre, crème, etc.) et 150 millions vers la nutrition et les ingrédients, avec une priorité donnée aux marchés à l’export.