Sofiprotéol moteur du développement des filières
Créée au départ pour trouver des débouchés aux agriculteurs, la holding Sofiprotéol, à présent groupe Avril, est devenue en 30 ans une société de financement et de développement de référence de la filière des huiles et des protéines.
Mais c’est le rôle de son bras financier, le nouveau Sofiprotéol, dont il a été surtout question, pour son lancement le 10 mars à Paris. Sofiprotéol s’intéresse maintenant à l’ensemble des grandes cultures et aux filières animales. «Nous avons vocation à devenir actionnaire minoritaire pour structurer les filières agricoles. Notre métier, c’est d’être investisseur minoritaire», insiste Michel Boucly, directeur général adjoint d’Avril.
Par exemple dans les semences. Sofiprotéol a accompagné la montée en puissance de Ragt, aujourd’hui le deuxième semencier français.
Sofiprotéol a été au rendez-vous de l’innovation, en participant à la création de nouvelles variétés de colza, mieux adaptées aux débouchés, à de nouvelles variétés de pois, bientôt sur le marché.
Projets de développement
Sans oublier un nouveau challenge, celui du soja. «Notre objectif est de créer une nouvelle filière soja sans OGM et de passer de 50 000 hectares à 250 000 hectares» à l’horizon de cinq ans, a indiqué Gérard Tubéry, le président de la FOP, grâce au financement de Sofiprotéol. Cela rejoint d’ailleurs la politique que souhaite mettre en œuvre désormais le groupe : des investissements durables et d’intérêt général.
Ainsi que l’a rappelé Jean-Philippe Puig, le directeur général, le groupe a instauré une grille d’évaluation consistant à intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans ses choix d’investissement. Ce n’est pas un hasard, si Sofiprotéol a apporté son concours à Valorex et à sa marque Bleu Blanc Cœur pour développer des productions d’oléo-protéagineux, le lin en particulier, riche en oméga 3. Ou à la mise en œuvre de projets de méthanisation pour promouvoir une économie circulaire.