Fourrages
Tirer profit d'un hiver humide pour la valorisation de l'herbe
L’hiver 2024 a été plus doux que les précédentes années, en moyenne un à deux degrés de plus que la normale. L'excès d'humidité a largement contribué à la pousse d'une herbe haute sur pied et avec la portance des sols tout juste au rendez-vous, c'est le moment de faire du stock !
L’hiver 2024 a été plus doux que les précédentes années, en moyenne un à deux degrés de plus que la normale. L'excès d'humidité a largement contribué à la pousse d'une herbe haute sur pied et avec la portance des sols tout juste au rendez-vous, c'est le moment de faire du stock !
Après avoir eu cinq à dix jours d’avance en stade en comparaison avec les autres années, la météo fraîche de ces derniers jours a freiné la pousse. La portance des sols et la météo ont compliqué le démarrage des chantiers de récolte et la mise à l'herbe… Cette année, nous allons envisager une hausse des surfaces à récolter avec les surfaces destinées aux pâturages.
Réserver de la surface pour la fauche
Avec le retard de la mise à l’herbe (15 jours/3 semaines), un débrayage de certaines parcelles permettra de limiter le gaspillage. Nous estimons entre 2 et 3 tonnes de matières sèches par hectare qui sont valorisables. La hauteur de coupe dans ses parcelles ne doit pas être en dessous de 8 cm pour favoriser le redémarrage de la plante, limiter les butyriques et favoriser le séchage de l’andain.