u blé anglais et lituanien pour améliorer le français
Les quantités ne sont pas encore importantes mais elles symbolisent les problèmes de qualité rencontrés par les blés français cette année. 22 000 t de blé lituanien et 7 400 t de blé anglais sont déjà entrées dans l’hexagone avec pour fonction d’améliorer les mélanges avec les blés français déficitaires en taux de protéines ou d’indice d’Hagberg, facteur de la valeur boulangère.
Le cas du blé anglais est particulièrement représentatif d’une campagne très atypique avec un déficit en France (et dans d’autres pays européens) de bons blés pour la meunerie et l’exportation, et une pléthore de blé fourrager ; alors qu’en Angleterre, c’est le contraire qui s’est produit avec la moisson 2014.
La France sort donc actuellement des blés fourragers vers l’Angleterre qui pourrait lui fournir des blés meuniers.
C’est une inversion complète des flux traditionnels entre les deux pays, mais l’échange n’est pas profitable à la France compte tenu du gros écart de prix entre les blés meuniers et les fourragers.