Un remplacement plus long et mieux pris en charge pour les agriculteurs
Dix-sept jours au lieu de quatorze, et des taux de prise en charge augmentés. Telles sont les nouveautés du crédit d’impôt remplacement dont peuvent bénéficier certains exploitants agricoles, dans le cadre de la loi de finances pour 2024. Dans la Somme, cette nouvelle est bien accueillie.
Dix-sept jours au lieu de quatorze, et des taux de prise en charge augmentés. Telles sont les nouveautés du crédit d’impôt remplacement dont peuvent bénéficier certains exploitants agricoles, dans le cadre de la loi de finances pour 2024. Dans la Somme, cette nouvelle est bien accueillie.
Xavier Haudiquet, éleveur laitier à Merelessart, près d’Oisemont, aspire à prendre quelques semaines de congé dans l’année pour profiter de sa famille, et à pouvoir s’absenter une journée ponctuellement pour se former. «Heureusement que le service de remplacement existe pour ça. Il nous permet d’avoir une vie comme tout le monde», commente-t-il. À partir de cette année, ce remplacement lui sera mieux remboursé, et «c’est une très bonne chose», car jusqu’ici, il devait ajouter de sa poche. «Cette réforme est un bon coup de pouce, surtout pour les éleveurs. Nous travaillons à mieux faire connaître ce crédit d’impôt, qui pourrait être davantage utilisé», ajoute Émile Foirest, président du Service de remplacement et groupement d’employeurs (SRGEA) de la Somme.