Poireaux
Une fête nationale « vert pâle » au Pays de Galles
Pour répondre à la demande en poireaux des consommateurs à l’occasion de la fête nationale, ce 1er mars, le Pays de Galles a dû recourir aux importations.
Pour répondre à la demande en poireaux des consommateurs à l’occasion de la fête nationale, ce 1er mars, le Pays de Galles a dû recourir aux importations.
Pour les habitants du Pays de Galle, dont la fête nationale est ce lundi 1er mars, il y a deux manières de rendre hommage au patron du pays, Saint-David : soit en portant un badge représentant un poireau à la boutonnière ; soit en consommant le légume vert et blanc dans différentes recettes, dont le célèbre et savoureux « cawl ».
Problème cette année, selon l’association britannique des producteurs de poireaux dont les craintes ont été relayées par l’AFP et plusieurs médias nationaux fin de semaine dernière, la production britannique de poireaux n’aurait pas été suffisante pour répondre à la demande.
Déjà pénalisée par une « petite » récolte en raison des conditions climatiques, la production de poireaux britanniques a aussi été impactée par la crise de la Covid-19. Confinés, les Gallois ont davantage cuisiné chez eux et ont consommé plus de poireaux qu’une année « normale ».
Pour combler ce manque, les fournisseurs du marché gallois auraient été contraints de recourir aux importations, notamment des Pays-Bas, toujours selon l’AFP. Avec un sérieux désavantage : le poireau continental, du fait de l’importation, est plus cher, et son bilan carbone se trouve pénalisé par rapport à un poireau britannique.