Une «offre coordonnée» pour reprendre le groupe Doux
Le tribunal de commerce de Quimper prendra sa décision le 16 juillet.
Le tribunal de commerce de Quimper prendra sa décision le 16 juillet.
Le 5 juillet, les principaux industriels de la filière avicole ont déposé une « offre coordonnée » pour la reprise du groupe volailler Doux en redressement judiciaire. Les principaux industriels de la filière en font partie : Terrena, Triskalia pour les coopératives, Duc, LDC pour les sociétés privées, Glon-Sanders, filiale de Sofiprotéol avec sa branche aliments du bétail et aviculture.
Dans le cas d'une acceptation du plan coordonné, « chacun prendra ses responsabilités de gestion » expliquait Philippe Tillous-Borde, conseiller du président de Sofiprotéol. « Il ne s'agit pas d'un consortium au sens d'une holding mais d'une offre coordonnée » insistait Philippe Tillous-Borde. Mais « cette offre est structurante » pour la filière qui doit réduire son déficit commercial correspondant à 42 % de la consommation.
L'administrateur judiciaire Maître Régis Valiot a évoqué pas moins de sept offres de reprises. Et de citer, surprise, des offres émanant d'entreprises participant à celle menée par Sofiprotéol. LDC, Tilly-Sabco et Terrena sont sur une liste où figurent aussi Daviet, Cavac Ciab, Financière Turenne Lafayette, LDC, Sofiprotéol, Tilly-Sabco et Terrena. Explication : « l'offre coordonnée » de Sofiprotéol est surtout une « coordination d'offres » qui, pour indivisible qu'elle soit, n'empêche pas que certains membres puissent faire leur propre proposition à l'administrateur judiciaire pour s'assurer l'attribution de tel ou tel actif.
Peu après cette annonce, le ministère du redressement productif, dirigé par Arnaud Montebourg, faisait savoir que « aujourd'hui, le compte n'y est pas dans les offres qu'on a, de manière générale ». « Nous de mandons aux repreneurs potentiels d'améliorer leur offre », poursuivait-on de même source. Le problème posé est celui du démantèlement : «Toute solution qui séparerait les actifs des sites n’est pas envisageable», insistait l’entourage d’Arnaud Montebourg.