Aller au contenu principal

Une sonde pour prévenir l’auto-inflammation du foin

Groupama Paris Val de Loire accompagne ses adhérents dans l’achat de sondes à fourrages connectées Haytech qui permettent de réduire le risque d’auto-fermentation du fourrage.

La première mesure de prévention  contre le risque d’auto-inflammation des fourrages  est de prendre un certain nombre de mesures lors de la récolte et du stockage. 
La première mesure de prévention contre le risque d’auto-inflammation des fourrages est de prendre un certain nombre de mesures lors de la récolte et du stockage. 
© Pixabay

Un stockage de balles de foin constitué trop tôt après récolte et mal ventilé peut rapidement s’enflammer et causer d’importants dégâts. Pour éviter ce genre de situations, l’assureur Groupama propose à ses adhérents de s’équiper de sondes à fourrage Haytech ; lesquelles permettent de suivre la température du stockage. À la clé, pour les agriculteurs adhérents de Groupama Paris Val de Loire, l’assureur promet de leur faire bénéficier de 200 € de réduction par an sur leur contrat multirisque professionnelle agricole. L’achat d’un kit de dix sondes s’élève à 800 € HT. 

Groupama Paris Val de Loire propose depuis maintenant trois ans, Gari, l’assistant pour les agriculteurs. Il s’agit d’une application qui propose divers services et notamment celui des sondes à fourrages connectées qui permettent de réduire le risque d’auto-fermentation du fourrage par une alerte envoyée sur le téléphone portable de l’exploitant. Ce service est développé par Quanturi. Que l’exploitation agricole soit équipée ou non d’internet, le système s’adapte à son environnement. Le prérequis est de disposer d’une alimentation électrique pour brancher le lecteur dans le hangar de stockage.

 

Éviter le risque de surchauffe

Pour éviter le risque de surchauffe des balles de foin lors du stockage, Groupama Paris Val de Loire livre toutefois quelques conseils, tant sur la récolte du fourrage que pour son stockage à la ferme. La combustion spontanée d’un stockage de foin peut en effet se produire après avoir coupé de l’herbe, et l’avoir entassée. Il se produit une réaction exothermique liée à la décomposition des éléments organiques par les micro-organismes. La décomposition à l’air libre ne pose aucun problème, mais au cœur d’une balle de foin, la chaleur et les gaz inflammables produits (méthane) peuvent difficilement s’évacuer et, dans certaines conditions, entraîner une inflammation spontanée. À la récolte, pour limiter le risque d’auto-inflammation, le foin doit être coupé autant que possible quand il est à bonne maturité. Il faut que les conditions climatiques soient bonnes pour que le foin soit sec. Le foin doit sécher à même le sol pendant quatre jours sans pluie. L’humidité du foin à presser se mesure avec un humidimètre. Il faut ainsi chercher moins de 20 % d’humidité pour les balles rondes et moins de 17 % pour les balles carrées. 

Au champ ou sur une aire aménagée, les balles ou ballots doivent être stockées pour permettre leur refroidissement naturel. Dans la pratique, laisser un délai d’une quinzaine de jours entre le pressage et le remisage. Le contrôle de la température s’effectue à l’aide d’une sonde thermométrique avant de stocker le foin : quotidiennement dans les huit jours suivants, puis de manière hebdomadaire jusqu’à stabilisation de la température. Le relevé des températures sur un registre permet de suivre l’évolution de la température du stockage. 

 

Pour toutes informations complémentaires, contactez la cellule Gari au 0 969 322 322 (prix d’un appel local). 

Pour de plus amples informations, le Service Prévention de Groupama Paris Val de Loire se tient également à la disposition de ses adhérents.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Christophe Boizard a engagé sa réflexion autour du développement de son atelier laitier plusieurs années en amont  de sa réalisation.
Élevage laitier : sept ans de réflexion pour ne pas se tromper

Dans un secteur où les cultures entrent en concurrence directe avec l’élevage, Christophe et Caroline Boizard sont «…

Selon les auditeurs, financer la modernisation des équipements d’irrigation a pour conséquence une augmentation  des superficies irriguées.
L’irrigation dans le viseur de la Cour des comptes européenne

Dans un travail portant sur l’adaptation de l’UE aux phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents, la Cour des…

Des Picards têtes d'affiche du All star game de la pêche à Amiens

Ces 2 et 3 novembre a lieu le Sipac (Salon international des pêches aux coups) à Mégacité à Amiens. Le All star game ouvre le…

Joël Wissart et Laurence Benoît veulent céder leur entreprise Le Prince Mulard à quelqu’un qui voudra perpétuer le savoir-faire d’exception. Ils sont prêts à l’épauler pour cela.
Le Prince Mulard cherche son repreneur

Le 14 novembre à Péronne aura lieu un Farm’dating, qui permet à des agriculteurs-cédants et à des candidats à la reprise ou à…

Saint-Hubert
Le jour de Saint Hubert, tout un symbole pour les chasseurs français

Le 3 novembre, les chasseurs de toute la France honorent la fête de la Saint-Hubert, une journée emblématique en l’honneur de…

Fécule : l’aide couplée revalorisée

Dans un communiqué de presse du 24 octobre, l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) se félicite de la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde