Biodiversité
50 ans de fleurissement pour le village de Millencourt-en-Ponthieu
Cela fait cinquante ans que Millencourt-en-Ponthieu travaille sur l’attractivité de la commune. Le maire et les employés communaux comptent bien continuer cet engagement dans le fleurissement du village. Le 9 juillet, le jury du label Villes et villages fleuris s’est déplacé pour évaluer la commune.
Cela fait cinquante ans que Millencourt-en-Ponthieu travaille sur l’attractivité de la commune. Le maire et les employés communaux comptent bien continuer cet engagement dans le fleurissement du village. Le 9 juillet, le jury du label Villes et villages fleuris s’est déplacé pour évaluer la commune.
Le maire de Millencourt-en-Ponthieu, Gérard Gallet et ses adjoints mettent en place de nombreux projets afin d’embellir cette commune de 330 habitants à dix minutes d’Abbeville. L’objectif ? Conserver ses trois fleurs, booster l’attractivité touristique du village et améliorer la qualité de vie de ses habitants. «Nous possédons quatre gîtes dont un primé meilleur gîte de la Somme l’année dernière, entame le maire. Ensuite, nous avons de nombreuses associations comme le club des aînés ou le club de football.»
L’identité du village
Pour obtenir le label «Villes et villages fleuris», mettre des moyens conséquents sur le fleurissement n’est pas suffisant. D’autres points sont en effet à prendre en compte. «Bien sûr qu’il y a un aspect fleuri, mais on prend en compte la biodiversité jusqu’à l’extinction de l’éclairage public», explique Coralie de Wit, accompagnatrice Hauts-de-France Tourisme. «Ce n’est pas le nombre de fleurs dans un village le plus important, mais l’identité du village.» Et le village de Millencourt-en-Ponthieu, avec ses trois fleurs, l’a bien compris. À proximité du terrain de football, les employés communaux ont installé des arbres fruitiers : «Nous avons installé des pommes et des poires», commente Batiste Ducrocq, jardinier dans la commune depuis un an. On retrouve également un parc à boue pour aider à la nidification des oiseaux, un hôtel à insectes et des fleurs sauvages.
50 ans de fleurissement
Tout au long de la visite, le jury en profite pour donner des conseils : «Il faut enlever les filets autour des boules de graisse sinon les oiseaux peuvent se prendre dedans», explique par exemple Ludovic Laurent, employé à la Communauté urbaine de Dunkerque. «Et cela serait bien de rajouter des petits panneaux explicatifs», ajoute Caroline de Wit. L’accompagnatrice de tourisme Hauts-de-France, donne aussi de nouveaux conseils lorsque les jurys arrivent au niveau de l’église du village : «Pourquoi ne pas enherber tout le cimetière ? Cela serait plus beau que les cailloux multicolores...» Au cours de la visite, le maire et ses employés se montrent très à l’écoute des conseils précieux pour conserver le label «Villages et villes fleuries». «Millencourt, c’est cinquante années de fleurissement depuis 1974. On est toujours motivé et fier de l’être», ajoute-t-il satisfait de la visite. «On a besoin de remarques, on avance grâce à ça.» Pour cette commune du Ponthieu Marquenterre, de nombreux projets sont à venir comme l’acquisition d’un composteur, accentuer sur la diversité végétale, et titulariser Batiste Ducrocq comme jardinier et paysagiste au sein de la commune.