Faune sauvage
Agriculteurs et chasseurs cherchent ensemble à limiter les dégâts dans les champs
Moins de sangliers tués dans le département de la Somme lors de la saison 2024-2025 ne signifie pas pour autant que les chasseurs et agriculteurs baissent la garde. Objectif : limiter autant que possible, par le dialogue et l’action, la facture des dégâts.
Moins de sangliers tués dans le département de la Somme lors de la saison 2024-2025 ne signifie pas pour autant que les chasseurs et agriculteurs baissent la garde. Objectif : limiter autant que possible, par le dialogue et l’action, la facture des dégâts.

Quelques jours après la tenue de l’Assemblée générale de la Fédération des chasseurs de la Somme au Lycée La Providence à Amiens, c’était au tour de la section «dégâts de gibier» d’une autre fédération – en l’occurrence la FDSEA de la Somme – de se réunir à Amiens. À cette occasion, un nouveau président a été élu : Vincent Duchemin, agriculteur à Frucourt, succède à la tête de la section à Denis Delattre, qui a souhaité passer la main. Cette section, rappelait-il en préambule, «se réunit quelques fois dans l’année pour défendre le monde agricole face aux dégâts que peuvent causer la faune sauvage». S’il est notamment question de la présence du sanglier, le suidé n’est pas la seule espèce concernée. Au sein de la section, on parle en effet des dégâts liés à d’autres espèces, qu’elles aient le statut de «gibier» ou non : lapin, blaireau, corvidés…
Moins de sangliers tués en 2024-2025