Amandine Delaplace en finale de Miss agricole 2024
Et si l’écharpe de Miss agricole était remise à une samarienne ? Amandine Delaplace à la tête d’un élevage de chevaux et d’une ferme pédagogique à Dominois a toutes ses chances. Elle fait partie des vingt et unes candidates sélectionnées pour la finale du concours.
Et si l’écharpe de Miss agricole était remise à une samarienne ? Amandine Delaplace à la tête d’un élevage de chevaux et d’une ferme pédagogique à Dominois a toutes ses chances. Elle fait partie des vingt et unes candidates sélectionnées pour la finale du concours.
Amandine Delaplace s’est inscrite au concours Miss France agricole avec une idée en tête : faire découvrir son activité d’élevage équin et de ferme pédagogique constituée d’animaux issus de sauvetages. Pari gagné, puisque la jeune agricultrice, installée à Dominois, a remporté assez de mentions «j’aime» sur la page Facebook du concours pour faire partie des vingt et unes finalistes.
À ceux qui remettent en cause sa légitimité au concours Miss France agricole, car son activité serait «trop éloignée du monde agricole» ? «J’ai le statut d’agricultrice. Je veux justement montrer que ce milieu est très diversifié», nous confiait-elle il y a quelques semaines. Sa maman, Patricia,ajoute : «certains lui reprochent de ne pas produire pour nourrir. Mais avec ses animaux, elle nourrit les âmes. Elle accueille des jeunes qui souffrent de gros troubles du comportement, et ici, ils se sentent bien. Ils sont apaisés», assure-t-elle.
L’étape suivante est la réalisation d’une vidéo de présentation pour répondre à une série de questions. «Je veux me démarquer des autres et montrer à quoi ressemble mon quotidien», avance-t-elle.
Des nordistes séduisantes
Les jeunes agricultrices des Hauts-de-France ont fait preuve d’un fort pouvoir de séduction cette année, puisqu’aux côtés d’Amandine, six autres candidates de la région font partie des finalistes : Léonie Maton, de Obies (59), en première année de BTS productions animales vaches laitières en alternance à la MFR du Cateau-Cambrésis ; Louise Prevost, de Ruesnes (59), aussi étudiante à la MFR du Cateau-Cambrésis en classe de première conduite et gestion de l’entreprise agricole ; Émeline Harbonnier, de Gommegnies (59), en BTS ACSE (analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole) à l’institut Saint-Éloi de Bapaume, Lise Lenglet (62), en cours d’installation dans la ferme familiale de polyculture-élevage laitier, Agathe Cochepin, de Saint-Just-en-Chaussée (60) étudiante en filière agricole (BPREA) au lycée agricole d’Airion ; et Lucille Sarazin, responsable du troupeau laitier au Lycée agricole de Crézancy (02). Verdict le 16 décembre, en même temps que la soirée des Miss France.