Biosécurité et segmentation, «défis essentiels» de la filière porcine
La filière porcine fait face à «deux défis essentiels», a estimé Isabelle Chmitelin, directrice de cabinet du ministre de l’Agriculture, dans son discours devant l’assemblée générale d’Inaporc, le 3 juillet, à Paris. Le premier est la «nécessaire élévation des normes de biosécurité tout au long de la filière» afin que la France reste indemne de peste porcine africaine (PPA). «Nous ne devons pas nous focaliser uniquement sur la frontière belge», a-t-elle lancé, car «la PPA peut arriver par n’importe où». La dircab' de Didier Guillaume a annoncé la nomination de Thomas Bert (actuellement au CGAAER) comme coordinateur du plan de lutte et de prévention contre la PPA. Le second chantier est celui de la segmentation de l’offre porcine : «La révision du cahier des charge du label "Le porc français" doit se déployer rapidement dans tous les élevages». La directrice n’a pas répondu à la demande de Guillaume Roué, président d’Inaporc, de réformer le système des installations classées pour l’environnement (ICPE). Le système actuel est «extrêmement complexe, long (…) et contesté devant les tribunaux», a déploré cet éleveur finistérien.