Cultiver des légumineuses, risque ou opportunité ?
Qu’ils aient ou non une expérience de la culture de légumineuses, les agriculteurs des Hauts-de-France sont invités à répondreà une enquête d’Agrotransfert sur ces plantes.
Qu’ils aient ou non une expérience de la culture de légumineuses, les agriculteurs des Hauts-de-France sont invités à répondreà une enquête d’Agrotransfert sur ces plantes.
Les cultures de légumineuses permettent-elles d’associer rentabilité, efficacité et environnement ? Exploitant(e)s agricoles, disposez-vous de toutes les clés pour pérenniser les cultures de légumineuses au sein de vos systèmes ? Pour mieux connaître le raisonnement des agriculteurs des Hauts-de-France pour introduire ou développer des cultures de légumineuses, et les marges de manœuvre dont le secteur agricole dispose, pour atteindre les objectifs de production en protéines végétales fixés par la Région, Agrotransfert organise une consultation en ligne. «Les résultats de l’enquête seront essentiels pour préparer la mise en œuvre d’actions de relocalisation et de développement de filières légumineuses en région, créatrices de valeur ajoutée pour les acteurs de l’amont et de l’aval», explique l’institut de recherche régional.
Répondre en moins de dix minutes
Bien qu’il s’agisse d’une «pre-mière» enquête selon Agrotransfert, l’analyse de ses résultats devrait d’ici quelques semaines livrer déjà quelques enseignements riches. Classiquement, la première partie du questionnaire vise à mieux connaître le répondant : situation géographique selon sa région agricole, SAU, surface en herbe, engagement dans des démarches environnementales de production, types de productions au sens large ou encore expérience dans la production de légumineuses. La seconde partie de l’enquête permet véritablement d’entrer dans le vif du sujet puisqu’elle interroge les agriculteurs sur leurs motivations à intégrer des légumineuses dans leur rotation, les freins, les intentions réelles et sérieuses à se lancer ou encore l’organisation des filières et la perception du marché à dix ans. La dernière partie de l’enquête est consacrée à la prise de rendez-vous – en cas d’intérêt manifeste pour les légumineuses, cela va sans dire –, ainsi qu’à la restitution des résultats. Pour Agrotransfert, celle-ci devrait avoir lieu à partir de «mi-mai».
Il faut rappeler que cette enquête s’intéresse aux légumes secs (lentille, pois-chiche, haricots…), aux légumineuses fourragères (luzerne, trèfle…) et aux (oléo)protéagineux (pois, féveroles, soja…). Les légumes de pleins champs récoltés en frais, de type haricots verts, petits pois etc., ne seront pas pris en compte. Le questionnaire est accessible jusqu’au 14 mai 2021 depuis la page Facebook ou le compte Twitter d’Agrotransfert.
Un nouveau guide pour la culture de féverole bio
Divisé en neuf chapitres thématiques, ce guide permet de tout savoir sur les facteurs clés de la réussite de la féverole : variétés les plus adaptées, implantation, fertilisation, récolte et conservation. Parmi les mises à jour 2021, le guide fait le point sur la conduite en association, la densité de semis et les moyens de lutte contre les maladies (en particulier les viroses), et les ravageurs (en particulier les pucerons), qui touchent la légumineuse. L’objectif de cet outil clé : guider le producteur dans les différents stades de sa campagne afin d’optimiser sa récolte. Le guide de culture féverole bio 2021 est téléchargeable gratuitement dans son intégralité par toute personne ayant créé son compte personnel sur le site web de Terres Inovia : https://www.terresinovia.fr/p/guide-feverole-bio Il peut également être commandé en ligne. Le guide est gratuit ; seule une participation aux frais de port est demandée.