Elevage bovin : la gestion sanitaire de l’IBR évolue
Un arrêté du 25 octobre 2018 modifiant l’arrêté du 31 mai 2016 fixant les mesures de prévention, de surveillance et de lutte contre la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) est publié au Journal officiel du 30 octobre. Ce texte acte la reconnaissance officielle du test Diva, qui permet de distinguer la souche sauvage et la souche vaccinale du virus, indique-t-on à GDS France, la Fédération nationale des groupements de défense sanitaire. En pratique, cela permet d’introduire la définition de «troupeau indemne d’IBR vacciné», autorisé à vendre des animaux reproducteurs sains et vaccinés. L’arrêté offre, par ailleurs, «la possibilité pour certains troupeaux de bovinés appartenant aux races Brave ou Raço di Biou participant à des manifestations culturelles et sportives (corridas, ndlr) d’introduire de façon transitoire des bovinés reconnus infectés ayant fait l’objet d’une vaccination». Cette dérogation à l’arrêté du 31 mai 2016, rendue possible par l’absence de contact de ces races à faible effectif avec les élevages de rente, s’éteindra à la fin 2022. Elle ne dispense pas les trois cents troupeaux concernés de mettre en œuvre les mesures d’assainissement nécessaires. Depuis que l’arrêté du 31 mai 2016 est entré en application, le nombre de cheptels à risque au regard de l’IBR, qui stagnait à 10 % depuis dix ans, est passé à 6 % tandis que le nombre d’animaux positifs diminuait de 30 %, souligne-t-on encore à GDS France.