Concours
Elle représente la Somme au concours Miss France Agricole junior
Louna Bonard représente la Somme dans le concours Miss et Mister France Agricole dans la catégorie junior. Cette adolescente est étudiante au Paraclet de Cottenchy en apprentissage dans une exploitation en polyculture élevage.
Louna Bonard représente la Somme dans le concours Miss et Mister France Agricole dans la catégorie junior. Cette adolescente est étudiante au Paraclet de Cottenchy en apprentissage dans une exploitation en polyculture élevage.
Représenter les femmes dans le monde agricole, c’est le défi que s’est lancé Louna Bonard. Cette jeune fille de seize ans s’est inscrite au concours Miss et Mister France Agricole dans la catégorie junior. «Il s’agit de ma première participation, explique l’étudiante originaire de Voyennes. J’ai découvert les inscriptions sur Facebook, il n’y avait pas de condition particulière, alors je me suis dit pourquoi pas moi.»
Défendre les femmes
Louna, prépare un bac CGEA au Paraclet de Cottenchy. «Actuellement, je suis en apprentissage dans une exploitation en polyculture élevage de taurillons d’engraissement.» L’objectif est simple : intégrer un BTS ACSE.
Le déroulement du concours est assez simple. Les jurys veulent savoir qui elle est et pourquoi elle participe au concours. « Tout d’abord, j’ai dû écrire un texte pour me présenter, puis la sélection s’est faite sur les réseaux sociaux. » Pour la jeune fille, il était important de recevoir le plus de like possible sur cette publication. « Et après la phase de sélection, le comité m’a demandé de réaliser une vidéo pour répondre à différentes questions, notamment sur mon engagement et les messages que je souhaiterais faire passer. »
En plus de défendre la place des femmes dans l’agriculture : « La plupart du temps, les agriculteurs ne savent pas trop quoi penser de nous. Mais on est de plus en plus de femmes dans ce milieu et au final, ils se rendent compte que l’on a les mêmes qualités qu’eux ». Louna, souhaiterait également : « Sensibiliser sur le taux de suicide chez les agriculteurs et identifier les causes qui mènent à cela. »
« Je n’ai pas peur »
Et même si la jeune fille n’est pas issue à l’origine du monde agricole - « Mon beau-père est mécanicien agricole, j’ai fait mon stage de troisième avec lui et j’ai adoré l’immersion »-, elle en a rapidement compris les codes. « J’ai réussi à me faire accepter dans ce milieu parce que j’ai montré que j’aimais ce que je faisais. »
Une assurance qui ne l’a pas refroidi malgré le contexte politique tendu de ces dernières années. « Je n’ai pas peur de me lancer. Si personne ne se lance, il n’y aura plus d’agriculteur, ajoute-t-elle. Et sans agriculteur, on ne peut pas continuer de travailler et de nourrir correctement les populations. »
Si la décision du jury se montre favorable envers Louna le 14 décembre prochain, la jeune fille sera invitée au Salon international de l’agriculture ainsi qu’au Sommet de l’élevage. Ce concours est également le moyen de travailler avec différentes associations, mais également de se rendre sur plusieurs manifestations.