En 2020, les contrats pommes de terre devront tenir compte des coûts de production et des risques
A la veille des premières discussions sur les contrats de production 2020 pour la culture de la pomme de terre, l’UNPT tient à rappeler le contexte particulier dans lequel va se dérouler la prochaine campagne. Pour l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT), cette campagne se traduira par une hausse des coûts de production. L’UNPT met notamment en avant la prochaine hausse de la Redevance pour pollutions diffuses (RPD), la mise en place à venir des Zones de non-traitement (ZNT), de moins en moins d’alternatives aux produits de protection des plantes, l’irrigation plus importante. Mais 2020 sera surtout marquée par la disparition de l’anti-germinatif historique utilisé dans la filière (CIPC) entraînant un nécessaire nettoyage des bâtiments de stockage, l’aménagement ou la construction de nouveaux bâtiments, et l’utilisation de produits ou des méthodes alternatives plus onéreux. Par ailleurs, les producteurs et leurs organisations font face à de plus en plus de risques : risque économique et de marché, risque climatique, risque environnemental et sociétal... «Le partage de la valeur et du risque est un élément que la filière pomme de terre doit appréhender dans sa globalité, pour que les risques grandissants ne pèsent pas majoritairement sur les producteurs», écrit l’Union. «L’UNPT demande et veillera, avec ses structures membres, à ce que l’ensemble de ces éléments soient pris en compte dans les contrats de production 2020» poursuit le syndicat. Le syndicat insiste, enfin, sur une des dispositions de la loi Egalim «l’inversion de la construction du prix» par le recours au contrat. L’UNPT a rédigé un contrat-type qu’elle met à la disposition de ses adhérents.