Aller au contenu principal

Inaporc propose un fonds pour sauver la filière

Faire payer le consommateur un peu plus cher afin de financer un fonds d'aide aux éleveurs.

© AAP

C’est la grande idée de Guillaume Roué. Il l'a développée devant l’assemblée générale de l’interprofession, le 1er juillet, à Paris. Le président d’Inaporc, éleveur dans le Finistère, souhaite la mise en place d’un «fonds de valorisation et de restructuration de la filière porc». Le principe est simple : le consommateur paierait un peu plus cher son kilo de porc, 0,20 euro/kg supplémentaire, et les sommes ainsi récoltées seraient mutualisées dans un fonds pour aider la trésorerie des éleveurs en difficulté, moderniser les exploitations et promouvoir le porc français. «Il nous faut une porte de sortie, une solution pour revenir dans la course de la compétitivité», réclame le président d’Inaporc. 20 centimes plus cher le kilogramme en rayon, alors que la consommation moyenne s’élève à 34 kg de porc par an, cela représente un surcoût de 6,80 euros par an pour le consommateur. «C’est juste le prix d’un paquet de cigarettes», observe Guillaume Roué. Un impact très faible pour le consommateur, mais qui peut rapporter gros sur l’ensemble de la filière : le fonds pourrait réunir 200 à 300 millions d’euros par an. «Avec ça, on peut commencer à faire des choses», indique le président d’Inaporc.
Guillaume Roué estime que toute la filière court un grand danger à court terme. Il craint une «catastrophe» à l’automne, au moment où les cours redescendent traditionnellement après l’été. L’idée du fonds serait d’injecter de l’argent frais sur les exploitations, pour éviter les faillites en série qui s’annoncent. Et ce n’est pas une idée folle. Le président d’Inaporc en discute avec la grande distribution qui n’y est pas hostile sur le principe.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Christophe Boizard a engagé sa réflexion autour du développement de son atelier laitier plusieurs années en amont  de sa réalisation.
Élevage laitier : sept ans de réflexion pour ne pas se tromper

Dans un secteur où les cultures entrent en concurrence directe avec l’élevage, Christophe et Caroline Boizard sont «…

Des Picards têtes d'affiche du All star game de la pêche à Amiens

Ces 2 et 3 novembre a lieu le Sipac (Salon international des pêches aux coups) à Mégacité à Amiens. Le All star game ouvre le…

Saint-Hubert
Le jour de Saint Hubert, tout un symbole pour les chasseurs français

Le 3 novembre, les chasseurs de toute la France honorent la fête de la Saint-Hubert, une journée emblématique en l’honneur de…

Le festival de l’agriculture en Picardie maritime 2025 prend forme

Autrement connu sous le nom de Foire agricole d’Abbeville, le Festival de l’agriculture en Picardie maritime se prépare…

Avec des sols gorgés d'eau,  les risques de tassements sont importants,  surtout les tassements en profondeur,  qui peuvent persister plusieurs années.
Prévenir le risque de tassement à l'arrachage des betteraves

Pour les récoltes à venir, les conditions climatiques se sont particulièrement dégradées avec des sols qui sont désormais très…

soja Brésil lait Danone
Danone annonce renoncer au soja brésilien

Le géant de l’agroalimentaire entend montrer qu’il n’est pas responsable de la déforestation à l’échelle mondiale. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde