Interprofession apicole: «autant d’inquiétudes que d’espoirs»
A l’issue de la réunion de présentation de l’interprofession apicole qui s’est tenue vendredi 6 avril au matin au ministère de l’agriculture, la confédération paysanne a rappelé ses exigences pour la nouvelle filière. Le syndicat souhaite voir l’édification d’un ensemble permettant « de structurer efficacement l’économie de la filière », « d’améliorer le suivi de la qualité des miels », de « défendre le miel français » et contribuant « à l’apport de solutions face aux menaces sanitaires ».
A ces propos, le syndicat précise avoir appelé Stéphane Travert « à soutenir les amendements favorables au secteur apicole dans le projet de loi EGA » comme ceux sur la définition des néonicotinoïdes et l’obligation d’étiquetage de l’origine des miels par pays. « Nous nous battrons pour que cette interprofession respecte les intérêts des producteurs et préserve l’équilibre entre les maillons de la filière », précise l’organisation qui dit vouloir une interprofession « faisant vivre la démocratie interne de la filière ». « Les producteurs doivent être représentés au mieux » pour dialoguer avec les distributeurs « et non être soumis à des logiques mercantiles, portées par des représentants endossant les deux casquettes », précise le syndicat.