La filière ovine néo-zélandaise a encore de la ressource
«La filière ovine néo-zélandaise a encore de la ressource !», a estimé l’Institut de l’élevage (Idele) dans son dossier économique mensuel publié le 22 décembre. Et cela même si «depuis trente ans, le cheptel de brebis a été réduit des 2/3», constatait l’Idele. En effet, les exploitations ont augmenté le niveau de productivité des brebis et produisent à très bas coûts, trois à quatre fois inférieurs à ceux des exploitations ovines françaises. La production n’a donc perdu que 31% des volumes en trente ans et près de 2/3 des prairies néo-zélandaises restent toujours pâturées par les ovins. L’Idele note également que «l’industrie de l’abattage-découpe est concentrée aux 3/4 dans les mains de 4 leaders» dont «deux d’entre eux sont contrôlés par des groupes japonais et chinois». Selon l’Idele, «tout l’écosystème public-privé est tourné vers l’export, avec un gouvernement qui a conclu et qui négocie nombre d’accords de libre-échange bilatéraux, après la mise en sommeil de l’OMC : c’est sans doute le pays au monde qui en a signé le plus aujourd’hui».