La Fnab veut une réévaluation et un accompagnement avant une interdiction
La Fnab (agriculteurs bio) demande au gouvernement une attitude «cohérente» dans sa position à faire valoir à Bruxelles fin mai sur la ré-approbation du cuivre pour 2019. Dans un communiqué publié le 14 mai, la Fnab demande au gouvernement de «soutenir l'agriculture biologique comme la meilleure alternative aux produits chimiques de synthèse». La Fnab demande par ailleurs «une réévaluation de la méthodologie sur laquelle s'appuie l'agence de santé européenne (Efsa) pour analyser l'impact environnemental du cuivre», estimant que «la méthodologie actuelle a été conçue pour les produits issus de la chimie de synthèse, pas pour les éléments minéraux métalliques». La Commission européenne soumettra aux États membres une proposition de ré-approbation du cuivre pour 2019, le 25 mai. Une nouvelle baisse des doses autorisées sera débattue, craint la Fnab. Pourtant, «en quarante ans, les viticulteurs bio ont divisé par cinq les doses de cuivre utilisées sans visibilité sur l'avenir de ce produit ni débat réel sur les impacts», a souligné Jacques Carroget.