Bovins viande
À l’AG d’Elvéa, la filière fait corps autour des éleveurs
Face à la décapitalisation, la filière bovins viande a affiché sa solidarité à l’assemblée générale d’Elvéa le 29 juin au Mans. Tout en s’efforçant de tracer des perspectives encourageantes, entre engraissement des jeunes bovins et démarches bas carbone.
Face à la décapitalisation, la filière bovins viande a affiché sa solidarité à l’assemblée générale d’Elvéa le 29 juin au Mans. Tout en s’efforçant de tracer des perspectives encourageantes, entre engraissement des jeunes bovins et démarches bas carbone.
Négociants, marchés aux bestiaux, abatteurs... Le 29 juin au Mans, l’assemblée générale d’Elvéa France (réseau d’organisations de producteurs) a été l’occasion de mesurer l’impact de la décapitalisation sur les différents maillons de la filière bovins viande. Un secteur déboussolé par la fonte continuelle du cheptel bovin, à - 3,2 % sur un an en vaches allaitantes et à - 2,5 % en vaches laitières, selon les derniers chiffres au 1er mai de l’Institut de l’élevage (Idele). Hormis les éleveurs eux-mêmes, les plus inquiets semblent être les opérateurs de l’abattage-découpe. Interpellé par l’assistance, Dominique Guineheux, du groupe Bigard, reconnaît que «les industriels subiront les conséquences de la baisse de production : il y aura des outils à fermer».