L’Amour est dans le pré, l’aventure de la vie d’Hervé
Il y a quelques mois encore, Hervé Noclère n’aurait jamais imaginé qu’il serait l’agriculteur emblématique de
la saison 16 de L’Amour est dans le pré. Ni même que l’émission de M6 aurait un tel impact sur sa vie. Après la diffusion du bilan, il témoigne.
Il y a quelques mois encore, Hervé Noclère n’aurait jamais imaginé qu’il serait l’agriculteur emblématique de
la saison 16 de L’Amour est dans le pré. Ni même que l’émission de M6 aurait un tel impact sur sa vie. Après la diffusion du bilan, il témoigne.
Pour vivre la vie dont il rêvait, Hervé Noclère avait besoin d’un élément déclencheur. «Il s’est produit en pleine moisson 2020. Mon téléphone a sonné, j’ai décroché, et c’était une journaliste de L’Amour est dans le pré. J’ai d’abord cru à une blague. Mais quand elle m’a dit qu’elle appelait de la part de mon beau-frère, j’ai compris que c’était du sérieux.» Le polyculteur et éleveur laitier installé à Courcelles-sous-Thoix, près de Conty, a alors eu le déclic. «J’ai relevé le défi. Je ne pensais d’abord pas être retenu parmi les quatre à cinq-cents candidats. Et puis finalement, j’ai franchi toutes les étapes.» Hervé – nommé «le Picard» dans l’émission – a même crevé l’écran, en apparaissant presque tous les lundis soir sur M6, du 30 août au 29 novembre.
"Au fur et à mesure de l’émission, j’ai appris à me mettre dans ma bulle. On finit par oublier toutes les caméras."
Si c’était à refaire ? «Je ne changerais rien du tout. Mais aujourd’hui, je ne pourrais plus m’engager dans un tel programme», rit l’agriculteur. Pour cause, l’éternel célibataire ne l'est plus. Stéphanie, fille d’agriculteurs normande qui lui envoyait un courrier après avoir visionné son portrait, partage désormais sa vie. Les prémices de cette histoire sont nées il y a plus d’un an, et pourtant, tout est allé très vite. «Un mardi d’octobre 2020, j’étais invité à Paris pour signer les contrats. Le vendredi de la même semaine, Karine Le Marchand était chez moi pour tourner le portrait», se souvient-il. Hervé découvre alors la réalité d’un tournage de télévision. «Ils étaient une quinzaine, avec des caméras partout. Ce n’est pas évident de rester naturel dans ce cadre ! Mais au fur et à mesure de l’émission, j’ai appris à me mettre dans ma bulle. On finit par oublier tout ce monde.»
Un des moments forts a été le speed dating. La première fois où il a rencontré Stéphanie. «Il s’est vraiment passé quelque chose entre nous. J’en ai perdu mes mots.» Cet instant, si intense soit-il, est très court. «C’est réellement dix minutes, et puis on ne se voit plus du tout après.» Pour lui, cette étape a été «l’ascenseur émotionnel». «De retour chez moi, j’ai mis deux jours à défaire ma valise tellement j’étais vidé.» Puis est venu le séjour à la ferme, qui a permis de confirmer le ressenti de la première rencontre. Vanessa, une deuxième prétendante, était elle aussi invitée. «C’était un vrai coup de pression.» Mais l’évidence s’est vite imposée.
La surprise des images
Cet automne, le couple a visionné avec curiosité les diffusions des émissions. «J’ai découvert les images en même temps que tout le monde, y compris les témoignages de Stéphanie et Vanessa lorsqu’elles étaient seules face à la caméra. Rien n’est déformé. L’émission montre ce qu’on lui a donné.» Des images inédites, qui complèteront un original recueil de souvenirs. «Rares sont les personnes qui ont leur rencontre en images !»
Lors du bilan, tourné en septembre et diffusé les lundis 22 et 29 novembre, Hervé et Stéphanie témoignent de leur bonheur naissant. «Nous habitons ensemble depuis fin septembre, dans une maison en location, confie Hervé. Je n’aurais jamais pu imaginer ce scénario au début de l’émission. Qui l’aurait cru ?», s’étonne-t-il encore. Stéphanie, qui travaillait en Ehpad, a trouvé un emploi d’aide à domicile dans le secteur. «Elle s’y épanouit, car elle trouve davantage de contact humain.» Leurs horaires sont assez compatibles avec une vie de couple. Hervé exploite seul, bien qu’avec un coup de main de ses parents, ses 70 ha (blé, escourgeon, colza, maïs ensilage, avoine, luzerne et prairies permanentes), et son élevage de 35 vaches laitières. «Une ferme bien dimensionnée pour une seule personne. Désormais, j’essaye d’optimiser mon temps davantage parce qu’il faut que je rentre à l’heure», sourit-il.
«Je n’attendais que ça !», s'exclame son père
Ce qu’en pensent Simon et Bernadette, les parents d’Hervé, eux aussi bien présents lors de l’émission ? «Je n’attendais que ça !», assure son père. Leur petit dernier, bien que parti du cocon familial, n’est jamais bien loin. «Je suis là tous les jours, et nous prenons un petit déjeuner ensemble chaque matin après la traite.» Traite qu’il partage d’ailleurs avec Bernadette. «Je n’arrive pas à arrêter, que voulez-vous. C’est le moment de la journée où je prends l’air», confie l’éleveuse à la retraite.
Sous les feux de la rampe
Reste qu’aujourd’hui, Hervé et Stéphanie n’ont pas la vie de «monsieur et madame tout le monde». Leur passage à la télévision - entre 3 et 4 millions de téléspectateurs par émission – leur vaut tous les regards. «Même lors d’une balade au marché de Noël de Conty, les gens nous abordent.» Bernadette avoue avoir du mal à faire ses courses sans être repérée. «Je n’y fais plus attention désormais.» Le compte Instagram Lepotdelait que tient Stéphanie compte plus de 34 000 abonnés. Régulièrement, des lettres de fans leur sont adressées. «Ces témoignages de sympathie font plaisir», avoue Hervé, même s’il a parfois du mal à saisir l’engouement que son histoire suscite. Il n’hésite cependant pas à remettre à leur place les personnes qui dépassent les limites. «On me demande souvent de réaliser une vidéo ou une photo dédicacée pour l’anniversaire d’untel… Certains pensent qu’on leur appartient.»
Hervé et Stéphanie savent que l’effervescence finira par retomber, et qu’ils pourront vivre la vie tranquille à laquelle ils aspirent… Sans compter sur les insinuations de Simon. «Maintenant, il faut laisser le temps au temps. Mais sans perdre trop de temps !»
Recherche maison à Courcelles
Après leur ange Cupidon nommé Karine Le Marchand, Hervé et Stéphanie font désormais appel à Stéphane Plaza pour leur dégoter leur nid d’amour. «Lors du bilan de l’Amour est dans pré, nous avons dit à Karine que nous cherchions à acheter une maison. Elle nous a mis en relation avec lui», explique Hervé. Promesse faite, promesse tenue. Le célèbre agent immobilier et son équipe de Recherche appartement ou maison se démènent pour trouver le bien idéal au couple. Le critère principal est la localisation, dans un rayon de 6 ou 7 km autour de Courcelles-sous-Thoix. «Quand on est éleveur laitier, on ne peut pas vivre plus loin que ça de sa ferme.» Deux après-midis ont déjà été tournées. La seule information qu’Hervé a le droit de divulguer est que, pour l’instant, la maison n’a pas encore été dénichée. Les téléspectateurs devraient découvrir l’issue de cette recherche dans une émission diffusée en février ou mars 2022.