Tradition
Le 1er mai, on ne fait pas ce que l'on veut avec le muguet
La préfecture de la Somme rappelle quelques jours avant le 1er mai les règles qui encadrent la vente de muguet par les particuliers.
La préfecture de la Somme rappelle quelques jours avant le 1er mai les règles qui encadrent la vente de muguet par les particuliers.
A l’occasion du 1er mai, de nombreuses ventes de muguet restent pratiquées sur la voie publique, offrant un peu d’argent de poche à celui qui est allé le cueillir dans son jardin ou en forêt. Pas question en revanche pour les non-professionnels de se fournir en gros pour ensuite revendre à son compte.
Les préfectures et autres pouvoirs publics locaux le répètent chaque année : « si une tolérance existe, et uniquement pour la journée du 1er mai, pour permettre à des non professionnels de vendre ce brin de fleur, cette pratique n’en demeure pas moins encadrée afin d’éviter une concurrence déloyale aux fleuristes professionnels ».
Les conditions de cette vente exceptionnellement tolérée peuvent ainsi faire l'objet d’arrêtés municipaux. Il est donc recommandé à quiconque voudrait vendre quelques brins de muguet de se renseigner auprès de la mairie sur la possibilité de le faire… ou pas.
Les fleurs autorisées à la vente par des particuliers doivent « non cultivés ». Il s’agit donc des brins cueillis dans le jardin ou en forêt. Ils doivent par ailleurs être présentés sans racine, sans adjonction de feuillage ou d'autres fleurs, dépourvues d'emballage et de tout contenant. Les vendeurs doivent en outre poser à même le sol leurs fleurs, sans pouvoir utiliser « d’installations fixes », comme une table par exemple.
Enfin, la vente ne doit pas avoir lieu à proximité d’un fleuriste. La distance minimum peut être comprise entre 40 à 50 mètres, selon les communes.
En cas de non-respect des règles, la vente pourra être considérée comme étant réalisée « à la sauvette » et punie par une amende forfaitaire de 300 euros. Pas sûr que la récolte de cette année soit à la hauteur du risque encouru…