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Chasse
Le Canard Français, une marque à porter à la chasse comme à la ville

Lors du prochain Salon des migrateurs, Loïc Fiolet, un jeune entrepreneur de la baie de Canche fêtera les deux ans de sa marque de vêtements écoresponsables pour les chasseurs et leurs familles.

On peut être chasseur et porter des vêtements écolos. Ce défi, c’est celui dans lequel s’est lancé Loïc Fiolet qui se définit comme «un enfant de la baie». Quand on parle de baie, il s’agit de la baie de Canche, celle où il a fait ses premiers pas de chasseur avec son père. «À trois ans, je l’accompagnais à la hutte. La chasse, c’est une affaire familiale», explique-t-il, avec fierté.

Il y a deux ans, Loïc a lancé sa marque de vêtements «Le Canard Français». Une philosophie plus qu’un concept : «Le but de la marque, c’est de participer activement à une mode plus responsable, y compris pour les chasseurs, en proposant des vêtements éco-conçus puisqu’ils répondent à des critères éthiques et exigeants.» Un exemple ? Une fabrication à partir de coton bio, dans des usines installées en France et au Portugal. «Ce sont les seuls pays européens qui garantissent une traçabilité dans la fabrication du vêtement tout au long du process, de la graine de coton bio à la remise en main au client.» Ces entreprises partenaires s’engagent également à respecter des procédés de production et de transformation respectueux de l'environnement, ainsi qu’à améliorer les conditions de travail de leurs salariés.

 

Une marque labellisée GOTS 

L’exigence qu’à Le canard français vis-à-vis de ses fournisseurs permet à la marque de bénéficier du label «Global organic textile standard» (GOTS). Le flocage étant interdit par le cahier des charges du label GOTS, le logo de la marque est brodé. Chaque pièce porte un numéro qui permet de le tracer à partir du site web du label GOTS. Mais comme le mode de chasse qu’il pratique, Loïc veut que sa marque soit accessible et populaire : «Je veux permettre à tout un chacun de s’habiller avec des vêtements suivant une conception éthique, de qualité, qui tiennent dans le temps.» À la demande des clients, les broderies personnalisées que le jeune entrepreneur propose sur chaque vêtement sont réalisées par une entreprise adaptée de Berck-sur-Mer qui favorise l'insertion et l'intégration des travailleurs en situation de handicap. Quant au surcoût engendré par ce service, il est reversé par le Canard français à Fondation Hopale qui héberge l’activité d’insertion.

 

Une gamme qui s’élargit 

Si la gamme a été lancée avec quelques t-shirts et sweats à capuche, elle s’est depuis étoffée et compte des pulls, des polos, mais aussi des accessoires tels que bonnets, chaussettes, chapeaux… pour les hommes, les femmes et les enfants. Avec «Le Canard Français», Loïc dit vouloir «dépoussiérer une certaine image des chasseurs». Le style «Les Inconnus», très peu pour lui. S’il revendique le côté «chasse» de sa marque, Loïc Fiolet est fier de voir des vêtements à ses couleurs être portés en différentes circonstances, et par tous les âges.

 

Deux ans en juillet 2023

Les vêtements du Canard Français sont à retrouver sur un site web marchand – il a été refondu depuis le 1er mai -, mais aussi lors d’événements liés à la chasse. Après avoir participé au Salon de la chasse et de la faune sauvage fin mars à Mantes-la-Jolie, Loïc était présent au Game Fair mi-juin, dans le Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron. Puis on le retrouvera au Salon des migrateurs, à Cayeux-sur-Mer, avec une certaine émotion et beaucoup d’excitation puisqu’il y fêtera les deux ans de la marque : «C’est là que la marque a été lancée en juillet 2021. Après avoir été visiteur pendant plus de dix ans, c’est amusant d’être du côté des exposants aujourd’hui.»

Concours de chanteuses, de siffleux, de lancer de blettes et autres au Salon des migrateurs

Qui est passionné de chasse au gibier d’eau et espèces migratrices et ne connait pas le Salon des migrateurs se doit d’y aller faire un tour… Après avoir pris ses quartiers l’an dernier au Château de Bainast, à Béhen, l’événement annuel des passionnés de chasse au canard et autres limicoles retrouve son emplacement le long de la route de Brighton, à Cayeux-sur-Mer, ces samedi 8 et dimanche 9 juillet. Le Salon des migrateurs, c’est d’abord la grand-messe des chasseurs en bottes et waders pour le nombre et la qualité des exposants présents. Qu’elles soient nationales, régionales ou locales, bon nombre d’associations donnent en général rendez-vous à leurs adhérents et partenaires à Cayeux-sur-Mer. Parmi les temps forts du salon, plusieurs concours viennent émailler le programme, à commencer par le concours de la meilleure chanteuse (samedi, 12h). Dimanche après-midi, ce sont les siffleux et utilisateurs d’appeaux qui seront en lice pour tenter de décrocher le titre de meilleur pratiquant. Côté animations toujours, championnat mondial du lancer de blettes (dimanche), ball-trap des migrateurs et soirée festive (samedi) sont prévus, ainsi qu’une brocante «spéciale chasse» le dimanche 9 juillet. Enfin, les organisateurs du salon et ses visiteurs n’envisagent pas une édition «normale» sans la célèbre foire aux appelants. Le principe ? Des éleveurs amateurs exposent et proposent à la vente des milliers d’appelants de toutes sortes. L’an dernier, en raison de la grippe aviaire qui a touché une partie du littoral picard, les organisateurs du Salon des migrateurs avaient été contraints de déménager l’événement vers l’intérieur des terres. Un imprévu qui n’a pas empêché le succès. Alors qu’il est de retour «chez lui», ce nouvel événement devrait sans aucun doute connaître un grand succès.
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