Le lait biologique, un eldorado ?
Le 17 février, Avenir Conseil Elevage organisait une réunion Hivernale à Molliens-Dreuil. Après avoir abordé les moyens d’adapter les coûts alimentaires aux fluctuations des marchés, les participants ont découvert les solutions très concrètes du Gaec Morel.
«Nous voulions intégrer plus d’herbe dans la ration.» Sur les raisons de la conversion en agriculture biologique, François Morel, éleveur en Gaec avec son frère Maurice, à Bougainville (80), explique que le bien-être des animaux et le retour aux fondamentaux de l’élevage ont été les points de départ de leur réflexion.
En approfondissant le sujet avec le conseiller Avenir Conseil Elevage, notamment au travers de visites d’élevages, les deux éleveurs ont le déclic de l’agriculture biologique. En 2012, la conversion intégrale de l’exploitation est engagée. «Aujourd’hui, si c’était à refaire, on signerait à nouveau sans aucune ambiguïté. Les animaux sont en meilleure santé, il n’y a plus aucun problème métabolique, comme des retournements de caillettes. Nous aussi préservons notre santé, il n’y a plus de pulvérisateur sur l’exploitation. Et nous ne dépendons plus des marchands d’aliments, d’engrais (…) La conversion en bio a fait radicalement diminuer l’épaisseur du classeur à factures !», s’exclame François Morel pour conclure la rapide présentation de l’élevage.
Au sommaire de l’article :
Verdissement de l’assolement
Gestion de l’alimentation hivernale
Le bio en chiffres
Simulation de comparaison conventionnel-Bio
Le Gaec Morel, Bougainville (80)
Retrouvez l’intégralité de l’article dans l’Action Agricole Picarde.