Le sucrier Cristal Union sûr de ses forces
Cristal Union s’est déclaré le 7 mars «très serein» dans la perspective de la fin des quotas sucriers l’an prochain, après un exercice 2014-2015 marqué par un résultat net de 43,8 millions d’euros. «Nous sommes prêts à affronter la libéralisation du secteur», a déclaré le président Olivier de Bohan, mettant en avant les capacités agricoles, industrielles, commerciales et financières du groupe coopératif. Et de confirmer son ambition post 2017 de 20 % de surfaces supplémentaires en deux ans, qui s’appuie notamment sur un rendement en sucre «le plus performant de l’Union européenne», à 14,2 t/ha sur cinq ans. «Cristal Union a deux avantages : une forte rentabilité à l’hectare et une importante capacité de substitution des betteraves aux cultures alternatives», a souligné le directeur général, Alain Commissaire. Le groupe s'est présenté comme l’acteur français qui rémunère le mieux les betteraves avec près de 28 euros/t en moyenne pour la récolte 2014. Il a précisé sa politique d’achat pour les récoltes 2017, 2018 et 2019.
En plus d’un prix pivot de 27 euros la tonne, déjà évoqué le 10 février dans un communiqué, un minimum de 25 euros/t est prévu.