Le syndicalisme majoritaire appelle à s’appuyer sur les travaux de l’OFPM
Après la publication, le 3 juin, du dernier rapport de l’OFPM (Observatoire de formation des prix et des marges), la FNSEA et les JA ont appelé à «entamer le rapprochement (…) entre les indicateurs interprofessionnels et les indicateurs fournis par l’Observatoire». Lors des débats de la loi Egalim, ils plaidaient pour que l’OFPM calcule les indicateurs de coûts de production. Une mission finalement confiée aux interprofessions. «Dans la quasi-totalité des filières, [les agriculteurs] ont été dans l’incapacité de couvrir leurs coûts de production par les prix de marché en 2018», estiment la FNSEA et les JA, rappelant qu’il est «encore trop tôt pour évaluer l’impact de la loi Egalim.» Même son de cloche du côté de l’APCA, qui pointe des «difficultés croissantes pour les agriculteurs dans la répartition de la valeur ajoutée» dans son propre communiqué. Claude Cochonneau, président de l’APCA, s’inquiète de «l’accentuation des tensions dans les négociations commerciales» et attend «des résultats tangibles de la loi et un retour de la valeur ajoutée due aux agriculteurs.»