Légumes de France : un congrès de «vigilance» après les Egalim
Légumes de France (FNSEA) tient son congrès annuel les 15 et 16 novembre au Mont-Saint Michel. Le syndicat y fera notamment le bilan des Egalim et des discussions en cours sur le Projet de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS) et le remplacement du dispositif TODE. Concernant la loi Egalim, « nous serons très vigilants en 2019 pour qu’il y ait une réelle application pour augmenter le revenu du producteur », indique Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France. «Tout n’est pas parfait, mais il y a de bonnes résolutions», note-t-il en citant l'inversion de la construction des prix ou le relèvement du seuil de vente à perte. « Mais je ne serai satisfait que quand je verrai le résultat." Sur le dispositif de compensation du TODE, le syndicat estime «que le compte n’y est toujours pas». «C’est toujours une charge supplémentaire pour nos exploitations», juge Jacques Rouchaussé. «D’autant plus que l’on n’inscrit pas ce dispositif dans la pérennité, puisqu’il sera dégressif en 2020 et disparaîtra en 2021. Je ne peux pas me satisfaire de cette proposition», précise-t-il. Un sujet directement relié pour lui à la baisse en France des surfaces dans certaines cultures (asperges, fraises, carotte…) «au profit d’autres pays de la communauté européenne».