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L’élevage une priorité pour la chambre d’agriculture

Lors de la session du 28 novembre, le plan d’action préparé par le comité d’orientation de l’élevage a été présenté aux élus.

Françoise Crété, présidente du comité d'orientation de l'élevage : «nous devons absolument faciliter le développement des élevages qui saisiront les opportunités liées à la fin des quotas».
Françoise Crété, présidente du comité d'orientation de l'élevage : «nous devons absolument faciliter le développement des élevages qui saisiront les opportunités liées à la fin des quotas».
© AAP


Le 28 novembre, les élus de la chambre d‘agriculture se sont réunis pour la dernière session de l’année. De nombreux sujets d’actualité étaient à l’ordre du jour, tels que l’incidence de la PAC 2015-2020 sur la «Ferme Somme», l’état d’avancement des discussions sur le cinquième programme d’actions zones vulnérables et le programme d’aide à la mise aux normes dans la vallée de l’Authie.
Françoise Crété a également présenté la synthèse des travaux du comité d’orientation de l’élevage. La présidente du comité a insisté sur la volonté et la nécessité de mettre en place un véritable plan d’action pour l’élevage samarien. Voici le détail de la feuille de route d’ici fin 2014.

Vers le «made in exploitation»
Le premier axe de travail, «vers le made in exploitation», s’appuie sur le constat que le coût de l’alimentation pourrait être abaissé en améliorant la valorisation des fourrages et en augmentant leur productivité, mais aussi en produisant des matières azotées sur l’exploitation. C’est pourquoi la chambre d'agriculture va réaliser une série d’essais de cultures dérobées, de soja, lupin et autres nouvelles cultures fourragères. Il s’agira aussi d’accompagner les exploitations grâce à des diagnostics «autonomie» et au conseil.

Réussir, ensemble
Les charges de structures (hors amortissements et frais financiers) représentent plus de 30% du produit brut. Il s’agit donc de trouver des leviers pour baisser le coût des charges de main d’œuvre, de mécanisation et de bâtiment. Or des solutions existent : «nous pouvons nous appuyer sur les expériences des Cuma pour communiquer sur les possibilités en matière de partage de matériel ou de répartition des tâches comme la délégation de la plaine ou le recours au groupement d’employeurs, explique Françoise Crété. Pour se faire, nous devons recenser les bâtiments vides et faciliter leur transmission, mais aussi augmenter les compétences en management des employeurs, notamment grâce à la formation». Une première formation est d’ailleurs organisée fin janvier.

Préparer l’après 2015
Le développement des ateliers d’élevage doit souvent faire face à un parcours administratif difficile et à une incompréhension du grand public et de certains élus locaux. «Nous devons absolument faciliter le développement des élevages qui saisiront les opportunités liées à la fin des quotas en 2015», insiste Françoise Crété.
Dans ce but, le comité d’orientation a défini deux axes de travail : accompagner les porteurs de projets dans la mise en œuvre technique et dans l’intégration territoriale de leur projet, et informer et communiquer auprès de élus locaux.
D’autres chantiers compléteront ces principaux axes : la dématérialisation des passeports, ainsi que le développement de l’informatisation des éleveurs et le bouclage électronique des bovins. «Une campagne de sensibilisation des éleveurs à l’informatisation se déroulera à partir de janvier, explique Stéphane Verscheure, responsable élevage à la chambre d'agriculture. Les intérêts sont multiples : gain de temps, délais de notification raccourcis ou encore fiabilité des données». Une enquête sera aussi réalisée courant février auprès d’éleveurs non informatisés afin d’identifier les freins. Enfin des formations à l’utilisation de l’informatique en élevage et un accompagnement individuel seront proposés aux éleveurs. Bilan des actions : fin 2014.

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