Spectacle équestre
Les Chevaliers du Fénix vont enflammer la Plaine en fête
À côté des moiss-bat cross et de l'auto foot, les Chevaliers du Fénix assureront le show lors de la Plaine en fête 2022. Le groupe de passionnés d’équitation fait plonger le public à l’époque médiévale. Tournois de joutes, tranchage de pomme à l’épée et suspens au programme.
À côté des moiss-bat cross et de l'auto foot, les Chevaliers du Fénix assureront le show lors de la Plaine en fête 2022. Le groupe de passionnés d’équitation fait plonger le public à l’époque médiévale. Tournois de joutes, tranchage de pomme à l’épée et suspens au programme.
Votre chevalier préféré sortira-t-il vainqueur de ce tournois de joutes médiévales ? Il aura en tout cas besoin de vos encouragements. Ce 28 août, à Plaine en fête, les Chevaliers du Fénix donneront deux représentations pour le plus grand plaisir des spectateurs. «Nous sommes un groupe d’une vingtaine de bénévoles, dont dix cavaliers, tous passionnés des joutes médiévales», explique Frédérique Bruyant, présidente de l’association, elle-même cavalière.
Le groupe formé l’année dernière, en plein Covid, avait donné son premier spectacle lors de la Plaine en fête 2021. Depuis, ceux-ci sont plus rodés. «Il n’y a que des filles à cheval, et Timothée, âgé d’une dizaine d’années, qui nous a rejoint cette année avec son poney.» Les cavaliers ne portent donc pas de grosses armures, mais plutôt des costumes type cotte de maille assez légère. «Le tournois est un sacré sport !»
Tous doivent faire preuve d’une agilité certaine. «Nous nous affrontons sur des mini-jeux, avec des lances, des épées, des arcs et des flèches, en équipe ou individuellement. Il faut savoir manier l’arme que nous avons dans la main tout en dirigeant son cheval avec l’autre. Il y a toujours une partie de suspens, car le gagnant n’est pas toujours le même.» Le plaisir que prennent les cavaliers est contagieux. «Notre but est de nous éclater. Le public le ressent. Il fait partie intégrante du spectacle.»
Derrière le plaisir se cache toute une organisation. «Nous venons d’un peu partout en Picardie : du Santerre, de la Baie de Somme du Beauvaisis… Nous essayons de nous retrouver régulièrement pour répéter, même s’il manque toujours quelques membres.» Une des conditions pour intégrer le groupe est donc de disposer d’un moyen de transport pour son cheval. La discipline requiert aussi des qualités particulières chez les chevaux. «Nous avons aussi bien des Pur-sang, que des Trotteurs, un Frison, un Connemara… Tous ont un point commun : ils ont un mental qui permet une pratique en toute sécurité.» La complicité avec le cavalier est alors indispensable. «Avec de l’amour et de la patience, on peut faire beaucoup de choses.»
Un loupé ? Du piment au spectacle
Le Pur-sang anglais de Frédérique, Great Surprise, s’offre une deuxième vie, après une carrière dans les courses. «Il a été réformé après une tendinite, puis a été placé dans un refuge à Deauville. Je l’ai vu sur une annonce et je suis tombée amoureuse», sourit-elle. Après une longue période de convalescence, puis un gros travail de dressage, le voilà destrier. «Il est souvent chaud au début du spectacle. Il saute un peu partout et les gens pensent que c’est volontaire (rires). Mais une fois dedans, il est super.» Les chevaliers ne sont pas à l’abris de quelques couacs. «Ça reste des animaux. Mais parfois, un loupé ajoute du piment au spectacle. Ça prouve que ce n’est pas simple.»
Sur place, l’accueil du groupe nécessite de l’espace. «Il nous faut une surface de 30 x 70 m minimum, pour pouvoir nous élancer au galop et nous arrêter au bout.» Ajoutez à cela le parking et le montage des paddocks des chevaux. «Leur bien-être est une priorité. Entre deux représentations, nous ne voulons pas les laisser dans les vans, ou attachés.» À Plaine en fête, l’espace ne manquera pas.